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Critiques de Laurent Dugué (7)
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8 Rue Raoul Berton

Un grand merci à Babelio de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage à travers une masse critique consacrée aux romans.

Premier roman de Laurent Dugué, 8, rue Raoul Berton s'articule autour d'une journée d'août 1975 et nous décrit la vie de l'auteur avant et après cette date fatidique. Dès les premières pages, nous apprenons le drame qui a changé à jamais la vie du jeune narrateur. Malgré la plongée de l’auteur dans ses souvenirs d’enfance empreints à la fois de gaieté et de nostalgie, le ton employé reste toujours enjoué, sans misérabilisme aucun malgré la gravité du sujet effleuré. Ce roman explore la construction d’une identité, celle d’un homme qui croque la vie à pleines dents. L’écriture est efficace, simple et précise et l’ensemble est très agréable à lire.

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8 Rue Raoul Berton

8 rue Raoul Berton ( livre reçu lors de la masse critique)

Laurent DUGUE



Famille Dugué : les parents et leurs enfants Claire, Laurent et Eric.



Profession : charcutiers



Lieu : Bagnolet



Voilà l’univers des années 70 de Laurent l’auteur qui se souvient de son enfance.

Les matchs de foot, l’école, les copains, les terrains vagues et les autres commerçants de la rue Raoul Berton.

L’insouciance et la joie de vivre avant le drame.

La mort de sa maman.

Sans pathos il nous raconte sa vie avant et sa vie après.



C’est un premier roman d’un homme dont le métier est chirurgien.

J’ai beaucoup aimé cette écriture fraîche, simple mais pas mièvre.

Des petites touches d’humour cynique.

De la tendresse.

Je le suivrai pour voir s’il transforme l’essai...
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Le tartare de pangolin

Voilà un récit un peu loufoque, qui m'a fait rire par moments et beaucoup moins à d'autres. Cependant j'ai un ressenti assez mitigé, parfois je me suis ennuyée. Pourtant c'est bien écrit avec beaucoup d'humour.

Une première nouvelle qui narre les carabinades et blagues lourdingues et redondantes du milieu hospitalier, et le célèbre cortège déambulatoire mené tambour battant par un chef de service atrabilaire et acariâtre, pour visiter les patients. Bref rien de très nouveau. Néanmoins le tout est écrit avec beaucoup d'humour et de dérision.

Les nouvelles sur le désastre (annoncé et hélas ignoré des pouvoirs publics), de notre système hospitalier est nettement plus intéressant. Description au scalpel d'un système asphyxié par cette crise du Covid19 sans précédent et son chapelet de déprogrammations des interventions les moins urgentes...

Selon moi le livre est un peu court et laisse un goût d'inachevé ou décousu. Pour autant s'agissant de nouvelles c'est moins inattendu.

Voilà, mon ressenti est mitigé, je ne suis pas déçue mais presque. Ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable.

On n'est pas très nombreux à l'avoir lu, je serais curieuse d'en connaître le volume des ventes.

Cependant je remercie Masse critique et

L'Echappée Belle Édition pour cette découverte.
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8 Rue Raoul Berton

Jaune pétillant, « 8 rue Raoul Berton » est réjouissant. Carte postale au fronton des souvenirs. Laurent Dugué serpente les ruelles, vertiges des années, se rappelle de chaque mouvement, forme, image, vague, claquant contre les rochers immortels. Sa vie déroulée, toute de velours, pelote de laine frénétique et légère dévalant les pentes des réminiscences. Pas de pathos, d'ombres grises, les faits et les accords, les gestes pavloviens, sa famille est là. Le retour sur l'enfance, la sienne, célébration, retrouvailles allouées, enchantent les lignes aériennes. L'auteur captive son auditoire. Plongez dans « 8 rue Raoul Berton » ! Le bain est salvateur, ressource et diapason. L'hommage mémoriel et l'ardeur d'un passé inoubliable, tissu générationnel, vent des rappels. Comme on l'aime cette charcuterie, antre familial, idiosyncrasie écarquillée. « Mes parents étaient charcutiers, 8 rue Raoul Berton à Bagnolet, Seine-Saint-Denis. Mon père était devenu charcutier parce que son père l'était. En fait, côté paternel, tout le monde (oncle, tante, cousin, cousine) était charcutier. » La simplicité, l'humilité, la glorification du travail, une charcuterie et le reste du monde devient manège, raison, ardeur et tendresse. L'époque des années 1970 rayonne. « Bien sûr on avait la télé, mais depuis la tentative de descente en rappel pour imiter Zorro, l'objet paraissait insuffisant pour neutraliser un enfant turbulent, il pouvait même être dangereux. Loulou, il a besoin de se défouler. » Néanmoins, cet enfant qui palpite dans les pages a perdu trop tôt bien trop tôt sa maman, noyée, chute dans l'eau dans le lieu de villégiature. Rimes de pêches, de rires, de projets, d'insouciance et de lâcher-prise avec le labeur. Petit bout grandissant entre l'ombre et la lumière avec son père et sa grande soeur. Kaléidoscope de colonies de vacances, repas familiaux, bruits de chaises et de verres. Haut les coeurs ! Cet enfant qui brille de mille feux et qui fait vibrer le renom littéraire, est éduqué dans ce juste et dans la loyauté, dans les valeurs les plus élevées. Il apprend la vie en expériences, néanmoins son père reste son ombre. « 8 rue Raoul Berton » est un récit de vie empreint de douceur maternelle. On ressent la présence de sa maman dans chaque page. Filigrane d'une transmission réussie. Ecrire la vie des siens et rester figé, front contre la vitre, à mille mille des images d'Epinal. « 8 rue Raoul Berton » est un sablier retourné à l'orée des jours. Le rappel en étoiles d'une enfance cahier du jour, dévoilée en hymne de reconnaissance pour ses parents. On rit, on pleure, l'humour est un crayon de couleur. Ce récit est un tournesol en plein champ tourné vers le soleil, vivifiant et essentiel. A lire en plein été. Publié par L'Echappée Belle Edition, « 8 rue Raoul Berton » est en lice pour le Prix Hors Concours 2020 et c'est une grande chance.
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8 Rue Raoul Berton

Un roman très agréable avec une écriture directe, spontanée et fluide.



Le narrateur nous raconte sa vie avant et après le drame: la mort de sa mère.



Les sentiments sont forts et ne sont pas exagérés. Une belle découverte que je conseille vivement !
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Le tartare de pangolin

Attirée par la quatrième de couverture, j'ai sollicité ce roman lors de la dernière opération Masse Critique de Babelio ... mais je n'imaginais pas que cette page-là serait l'une des meilleures du livre ! 



L'auteur nous raconte sa vie, depuis ses premiers jours d'externe en médecine, où entre usurpation d'identité, orgies de fin de stage, il réussit à se faire repérer (en mal) par le grand chef  ! 



On le retrouve interne, médecin, retrouvant de loin en loin ceux qui le cornaquent depuis ses premiers jours d'apprenti médecin ... 



Quelques scènes amusantes, quelques détournement de la fonction hospitalière plutôt cocasse et un rapport au pangolin capillotracté. 



Bref je me suis ennuyée avec ce roman très long de 109 pages ... que j'ai lu jusqu'au bout bien qu'il ne l'ai pas mérité !



Dommage !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le tartare de pangolin

Ce petit recueil de neuf nouvelles est le second ouvrage d'un chirurgien du Val de Marne, Laurent Dugué; je viens de le découvrir à l'occasion d'une Masse critique de Babelio que je remercie ainsi que L'Echappée Belle Edition.

Cet opus est le résultat d'une évolution personnelle du médecin qui, pour le citer, a "dépassé le stade de la colère" qu'il a évacuée en lui préférant la farce. On le sait, l'humour permet souvent de mieux encaisser les coups du sort. Cette gaieté se retrouve jusque dans le choix de la couverture, toute rouge. De bon augure donc!

Contrairement à ce que l'on pourrait croire à la lecture du titre, ce recueil ne parle pas que du Covid mais plus globalement de la situation de l'hôpital. Dès la première nouvelle, le portrait à charge du secteur chirurgical en particulier n'est pas très flatteur. Je précise que ce n'est pas celle que j'ai le plus appréciée, même si elle dépeint une réalité: la (mauvaise) réputation de certaines salles de garde n'est plus à faire!

La farce (à ne pas prendre au pied de la lettre donc par définition) permet de souligner les aberrations imposées au système. N'y cherchez pas d'explications plausibles quant aux origines du Coronavirus par exemple, elles sont totalement imaginaires.

Dans la seconde série de nouvelles surtout, Laurent Dugué se présente comme un être humain, et non comme un surhomme, même s'il est chirurgien. L'erreur est humaine et il est humain donc il reconnaît qu'il lui est arrivé de se tromper et a fait son possible pour réparer son erreur.

Tout cela raconté avec un peu d'auto-dérision, par conséquent de modestie, ce qui fait plaisir à lire dans le monde actuel qui en manque souvent cruellement.

Bref, un agréable moment de lecture, un peu court peut-être (110 pages), qui vous fera oublier tout le stress engendré par l'épidémie de Covid et ses multiples conséquences.

Bonne lecture à vous!
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