Tout le village eut le sentiment, en voyant passer le cercueil, que c’était la fin d’une époque. Ce n’étais pas Raffaele qu’on enterrait, c’était tous les Scorta Mascalzone. On enterrait le vieux monde. Celui qui avait connu la malaria et les deux guerres. Celui qui avait connu l’émigration et la misère. On enterrait les vieux souvenirs. Les hommes ne sont rien. Et ne laissent aucune trace.