On m’a donné l’ordre, à deux ou trois reprises, de sacrifier au rituel cocktail officiel : une obligation liée aux bugets des opexx. Les hommes politiques les votent, aussi faut-il les contenter d’une manière ou d’une autre, en l’occurrence en les gratifiant de notre présence. Ainsi font-ils partie des heureux élus à s’être affichés, le temps d’une soirée, au côté d’un soldat ultra-mondain. Cela m’oblige à m’immerger dans un écosystème exotique et glauque de dictateurs, de présidents de transnationales et de responsables d’ONG.