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EAN : 9782381630458
124 pages
Le Bélial' (26/05/2022)
3.57/5   128 notes
Résumé :
Futur proche. La Terre a rejoint depuis peu le concert des nations... mais à l'échelle galactique. C'est le Blend :
Une communauté de millions d'espèces conscientes vivant en paix dans ce qui ressemble bien au meilleur des mondes.
Depuis l'arrivée de la délégation extraterrestre au siège de l'ONU, toute l'humanité bénéficie de nombreux cadeaux destinés à lui faciliter la vie. Mais cela n'est pas sans contreparties. Ce qui intéresse le Blend, c'est une ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Reviens, reviens, on n'a pas fini.

Le Blend, un ONU galactique de millions d'espèces ET nous contacte pour se servir de notre esprit agressif et donc nos soldats, pour régler quelques problèmes où la violence et l'action sont la seule solution. Nous suivons un soldat de cette unité d'élite.

L'hypothèse du Zoo comme solution au paradoxe de Fermi et cette particularité de l'espèce humaine, bien belliqueuse est un classique dans la SF (la dernière qui me vient à l'esprit est la série Confédération de Tanya Huff).
Si cette dernière est très « mili » « service service », ici c'est plus introspectif. Pas de grandes scènes de combats, de sublimation du courage. Plus introspectif, il n'en reste pas moins un récit passionnant dont on ne retient qu'une chose : Trop court,
Il y a matière à faire une trilogie de pavés de 600 pages. Allez Laurent, fais-moi plaisir. Développe la licence…
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Comme me l'a suggéré si gentiment mon amie Sachka, une si belle couverture ne peut que cacher un bon roman. C'est mon deuxième à la lecture de Laurent Genefort, le premier étant Les Temps ultramodernes qui avait été l'un de mes coups de coeur de cette année.

Dans Opexx, nous sommes dans un roman-nouvelle très court ou novella. Un genre exigeant qui demande une grande maîtrise pour l'auteur qui veut se lancer dans cet exercice littéraire. Dans un futur proche, la Terre est visitée par le Blend, le Mélange en français : une communauté de millions d'espèces conscientes vivant en paix dans l'Univers. Si pour ces entités, l'espèce humaine n'est pas encore prête à rejoindre ce Blend, elle peut leur être d'une grande utilité moyennant en échange quelques babioles technologiques. Cette utilité porte un nom : l'art de la guerre que nous humains avons su développer au cours des nombreux conflits qui ont su émailler notre Histoire. C'est ainsi que naissent les « Opexx », des opérations extérieures où des militaires terriens parcourent la galaxie dans tous les sens avec l'aide de nos amis extraterrestres et le tout sous l'égide de l'ONU.

Le texte étant écrit à la première personne, nous nous retrouvons dans la peau de l'un de ses soldats. L'imagination de Laurent Genefort et la fluidité de son écriture nous permet de voyager dans une multitude de mondes et de rencontrer une belle galerie d'Aliens. Si les scènes de combats sont présentes, le livre porte plus sur les réflexions philosophiques et les états d'âme de notre héros. On y aborde aussi ses troubles du stress post-traumatique qui rendent difficile son retour dans la vie de tous les jours surtout lorsque comme lui on a voyagé dans les étoiles…

Un roman court mais efficace qui sait vous prendre par la main de la première ligne à la dernière ligne. Une belle approche pour vous permettre de découvrir un auteur à l'imagination féconde et au style limpide. Une histoire qui ne fait qu'une centaine de pages mais qui possède une bonne conclusion qui saura rassurer les éternels frustrés du format court.


« le Blend préserve notre susceptibilité, mais personne n'ignore que, question intelligence, nous ne sommes plus au sommet de la chaîne alimentaire. La chaîne, aujourd'hui, elle se trouve autour de notre cou.
Je ne dis pas qu'ils ne nous respectent pas, hein. Ils savent que l'on peut mordre. C'est même la raison pour laquelle ils nous emploient. »
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Oppex , est un court roman dense et attractif . le plan ressemble à celui de plusieurs opus de Haldeman qui sont autant de courts romans militaires .
Ce type de plan est une formule très adaptée au court récit . En somme vous avez un militaire et son univers humain et de l'autre divers théâtres d'opérations extraterrestres , reliés les uns aux autres , par la technologie du saut.

Une formulation économique qui ne limite pas , le plus souvent la portée des textes . C'est ainsi que Oppex atteint une très honorable qualité pour le développement de ses thématiques et ceci malgré sa relative brièveté.

Les thèmes sont : le personnage principal qui est affecté par un trouble de la personnalité qui définit le texte pour son avancé dans la résolution romanesque ultime de ce trouble et le parcours extraterrestres du roman qui creuse cette thématique .

De manières sérieuses . Il y a dans ce roman de belles phrases, de l'action et un personnage principal touchant et crédible qui tire le récit vers une dimension psychologique aussi solide que riche et intéressante
Un texte qui affiche une indéniable profondeur grâce à un style minutieux et léger . Par chance et à l'insu de tous , ce personnage garde beaucoup de souvenirs de ses opérations outre-monde . Merci pour le lecteur . La fin du roman est imprévisible , surprenante et pas trop frustrante .
Elle est une ouverture aussi : Alors espérons des suites .
C'est un roman riche et distrayant , qui ne trahit pas le talent de l'auteur pour ce qui est de matérialiser des écosystèmes étrangers et fonctionnels , avec le talent pour en parler et les rendre palpables .
De ce point de vue ce texte n'est pas le meilleur de l'auteur et je vous recommande le sang des immortels où l'univers est grandiose.


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Difficile de poser un avis sur « Opexx ». Une part de moi a envie de m'enthousiasmer en criant « génial ! Laurent, t'as assuré ». Mais une autre part de moi est plutôt déconfite et a envie de se lamenter « Merde ! Laurent, t'as merdé ». Je vous assure qu'il n'y a là rien de contradictoire. « Opexx » est tout autant enthousiasmant que décevant. Et l'un découle de l'autre.

Il y a du génie dans « Opexx ». Jusqu'ici, de Genefort je n'avais lu que « les peaux épaisses », roman d'action testostéroné, finalement plus profond que ce qu'il pouvait sembler au départ. Comme « les peaux épaisses », « Opexx » témoigne de la maestria de Genefort pour créer un univers riche, complexe, cohérent et passionnant. Avec « Opexx », en très peu de pages, 113 pages au compteur, Genefort imagine tout un contexte qui se tient parfaitement et que le lecteur appréhende très facilement, le tout sans être simpliste. le concept de départ permet aussi à l'auteur de proposer un récit de SF militaire au ton très singulier, introspectif, voire même philosophique.

C'est bien du fait qu'indéniablement cette novella est brillante que vient la déception que j'ai ressenti. Quelle frustration ! A peine le temps de s'enthousiasmer sur le formidable univers créé et de se passionner pour les thématiques soulevées que le récit prend fin. Cet univers et ce propos tellement riches auraient mérité d'être développés au long d'un roman bien épais. du coup, je me prends à rêver que cette novella n'était qu'une mise en bouche et que l'auteur développera son concept dans un format plus long.

Une frustration causée par les qualités d'un récit n'en est finalement pas vraiment une. Comment oserais-je parler de déception alors que j'en aurais bien pris pour 400 pages de plus ?! Tout compte fait, non, Laurent, tu n'as pas merdé, tu as bel et bien assuré !
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Doit-on encore présenter Laurent Genefort, certainement l'un des auteurs de science-fiction français les plus connus et les plus doués en activité ?
Après Memoria et Points Chauds chez le Bélial', le voici qui débarque dans la fameuse collection Une Heure Lumière avec la novella Opexx qui nous transporte de nouveau dans un futur lointain à la découverte du Blend, une immense communauté extra-terrestre qui a radicalement changé l'existence des hommes…

Sorte d'ONU version extra-terrestre, le Blend a permis à l'humanité d'accomplir de fabuleux progrès technologiques. Bien entendu, tout se paye et en retour les hommes fournissent aux races xenos une compétence très particulière où l'humanité excelle : la guerre.
La force Opexx regroupe des soldats prêts à intervenir un peu partout dans la galaxie moyennant certaines modifications corporelles ou psychiques pour opérer à plein régime dans des environnements parfois radicalement hostiles pour l'homme. Afin d'éviter toute contamination et de ne pas laisser les combattants de retour de mission complètement inaptes à la vie sur Terre, les gars de l'Opexx subissent la DP (pour DéProgrammation) qui efface les souvenirs de leurs diverses opérations. Mais pour notre narrateur, lui aussi soldat de l'Opexx, un drôle de syndrome — le syndrome de Restorff — lui permet d'échapper au moins en partie à cette procédure d'effacement en même temps qu'il lui enlève une capacité pourtant éminemment humaine : l'empathie. Au cours de ses différentes missions et en gardant pour lui les souvenirs de ses nombreuses expéditions, notre narrateur s'interroge sur ce qu'il voit et sur ce qu'il fait mais aussi sur la place réelle de l'homme dans ce petit marchandage intergalactique.
Laurent Genefort, comme à son habitude, parvient rapidement à installer un univers cohérent et fascinant où les races extra-terrestres pullulent.
Sa capacité à inventer d'autres espèces, toutes plus incroyables les unes que les autres, n'a d'égale que son imagination débridée pour créer des mondes exotiques et inattendus. C'est à la fois la plus grande force d'Opexx mais aussi sa plus grande faiblesse tant on sent l'immensité de l'imagination de l'auteur poindre derrière cette histoire finalement très intimiste, donnant à l'ensemble un sentiment frustrant de “trop peu”. Il faut avouer que certaines créations, comme ces créatures géantes qui portent sur eux des peaux recouvertes d'écritures et semblent constituer la mémoire de l'univers, sont d'une poésie et d'une beauté tout à fait saisissantes. Pourtant, Opexx n'est pas qu'un simple voyage touristique et xénobiologique.
C'est aussi un récit sur le manque.

Ce manque, c'est celui ressenti par notre narrateur, un soldat dénué d'empathie et qui doit régulièrement mentir ou jouer la comédie même auprès de sa femme et de sa fille, afin de pouvoir vivre en société.
Paradoxalement, ce soldat d'élite finit par trouver quelque chose qui lui redonne un certain goût pour l'existence : l'ailleurs. C'est la multiplicité des espèces, des planètes, des êtres qui finit par lui redonner cette sensation tant recherchée et si particulière d'être humain. Son manque d'empathie lui donne également un autre avantage inattendu : il arrive bien mieux à prendre du recul sur ses congénères que ses compagnons d'armes… mais aussi sur les xenos pour lesquels il travaille. Peu à peu, on s'interroge avec lui : le Blend traite-t-il réellement les humains comme il le devrait ? S'en servent-ils pour faire le sale travail ? Les considèreront-ils un jour digne de pleinement intégrer la communauté intergalactique ? Tout cela constitue-t-il un test ? Laurent Genefort s'interroge de nouveau sur l'incommunicabilité qui peut exister entre les peuples et plus particulièrement entre des espèces ne partageant pas les mêmes référentiels. Peuvent-ils vraiment se comprendre, s'apprécier, s'estimer ? Peut-on même le savoir ? de nouveau, on reste un tantinet frustré par la brièveté de cette histoire régulièrement traversée par des personnages aussi atypiques que fascinants tel que Mike et ses oeuvres d'arts.
En soi, la novella de Laurent Genefort est un condensé de sense-of-wonder et d'interrogations sur l'altérité et la communication, et, surtout, elle passionne de bout en bout. On espère simplement revoir cet univers un jour prochain pour en apprendre toujours plus sur la vie extraordinaire qui grouille au-delà de notre Voie Lactée…

Dépaysante à souhait, débordant de races étranges et de mondes exotiques, Opexx est le récit d'une humanité qui cherche encore et toujours sa place dans l'univers. Un voyage envoûtant et déroutant qui laisse au lecteur la tête dans les étoiles.
Lien : https://justaword.fr/opexx-7..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Avant l'instauration de la déprogrammation obligatoire, il y a eu quelques ratés, répercutés de long en large par la presse à sensation. Une section est revenue de mission en proie à un traumatisme profond. Les gars gardaient les mains sur les yeux et hurlaient sitôt que les infirmiers essayaient de les écarter. Ils suppliaient qu’on les enferme dans une chambre rouge. Les autres couleurs leur étaient devenues insupportables. Certains se sont ouvert les veines pour repeindre les murs de leur cellule d’isolement. Pourquoi, on n’a jamais su, même de la bouche de ceux qui avaient recouvré la santé. Ils n’étaient restés que quarante minutes sur place avant d’être exfiltrés.

Cela appartient à l’Histoire. Aujourd’hui, les "opexx" provoquent encore des victimes sur zone, mais moins qu’en Éthiopie ou dans les camps de déplacés kurdes. L’inattendu survient durant les permissions, ou en caserne.
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Le principe est simple : sur une grille, des cases appelées cellules sont soit vivantes, soit mortes. Au cours du temps, leur état mort ou vif dépend de celui de ses voisines immédiates. Une cellule morte cernée de trois cellules vivantes prend vie, tandis qu’une cellule vivante ayant autour d’elle deux ou trois cellules vivantes le reste, sinon elle meurt. A partir de ces deux seules règles, des structures incroyablement complexes peuvent émerger, comme un pied de nez à l’argument créationniste de la complexité de la vie qui ne saurait avoir surgi sans étincelle divine.
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On m’a donné l’ordre, à deux ou trois reprises, de sacrifier au rituel cocktail officiel : une obligation liée aux bugets des opexx. Les hommes politiques les votent, aussi faut-il les contenter d’une manière ou d’une autre, en l’occurrence en les gratifiant de notre présence. Ainsi font-ils partie des heureux élus à s’être affichés, le temps d’une soirée, au côté d’un soldat ultra-mondain. Cela m’oblige à m’immerger dans un écosystème exotique et glauque de dictateurs, de présidents de transnationales et de responsables d’ONG.
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L’ONU a insisté pour que les aliens ne modifient pas nos cerveaux de façon profonde ni permanente : le contrat stipule que nous devons rester humains. Pas très pratique, mais c’est une question de principe.
Au début, le Blend nous truffait le cerveau de connaissances. Cependant, l’imprégnation de langues étrangères a posé divers problèmes. Un soldat de la toute première unité Opexx a vu son centre du langage totalement investi par une imprégnation qui s’est substituée à sa langue maternelle. Aujourd’hui, seule une poignée de linguistes parviennent à communiquer avec lui. Le Blend a appris de ses erreurs et les complications ont disparu. Tout ce qu’a abrité ma caboche, à ma dernière mission, ce sont des « sssh-tssss-sssh » et des clappements de langue encapsulés dans un lexique archi-limité. La programmation est sûre à quatre-vingt-quinze pour cent. Le résultat figure dans le manuel, mais bien malin qui sait s’il repose sur une authentique étude chiffrée. Juste une manière de nous dire : la technique alien est d’une fiabilité quasi absolue. Si ça foire, c’est de votre faute.
Après ma première DP, on m’a fait relire mon débriefing. Certaines tournures de phrases étaient étranges, avec des mots précédés du signe d’approximation « ∼ », voire totalement inconnus. Je me souvenais de la plupart des choses, mais le sens m’échappait pour la moitié d’entre elles. Ces espèces de fossiles à ciel ouvert revêtaient, je crois, une importance cruciale dans le cycle de vie planétaire. Impossible toutefois de mettre le mot dessus. Comme ces arbres pareils à de gros clous tordus dans lesquels on aurait planté d’autres clous. Les pièces mentales ajoutées à mon esprit étaient vides. Non, plutôt, elles n’existaient plus. Il me restait juste un souvenir de connaissance – des portes dessinées sur des murs.
La frustration découlant de cette impression de vol a raison de nombre de soldats, qui retournent très vite dans des unités normales. beaucoup de volontaires se sont engagés en opexx pour trouver quelque chose de vrai, de réel, quoi que ça veuille dire. Ils se rendent vite compte que dans les grandes lignes, ils se sont fait arnaquer. On ne voit pas grand-chose en dehors des combats sur les planètes où on nous a téléportés. On débarque, on accomplit la mission, on repart. Point barre.
Moi, c’est différent. Le Restorff me met à l’abri des pathologies liées aux opexx.
Tout en moi à la clarté bleue du cristal. Si l’on excepte les rêves, en tout cas.
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En entrant, j'ai aperçu les restes du soldat russe qui tapissaient sa couchette et avaient éclaboussé celles adjacentes. Les débris humides se détachaient de partout. ll ne restait plus rien du tronc, mais les membres et la tête, eux, étaient intacts. La graine germée se nichait au creux du carnage. Elle se recroquevillait, assaillie par l'oxygène. J'ai ignoré les cris d'un des voisins de lit, littéralement recouvert de tripaille. Je me suis approché pour envelopper l'embryon dans un drap, mais il était déjà mort quand je l'ai soulevé. Eh bien... Un type, on n'a jamais su qui, a récupéré la vidéo de surveillance et l'a postée sur les réseaux. Quatre cent cinquante millions de vues. Vous croyez que la scène a découragé les jeunes de postuler dans nos unités ? Le taux d'inscriptions dans les bureaux de recrutement s'est envolé. Les aliens ont eu raison de s'adresser à nous. Nous sommes indécrottables
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