Je voulais juste ne plus avoir peur et tant pis s’ils m’étouffaient avec ce qu’ils faisaient, à me façonner la vie comme pour eux. Et moi, me détestant parfois quand je buvais un peu, avec les amis, ne disant rien et puis me levant pour aller me coucher car, oui, j’étais tellement fatigué, tellement usé aussi d’entendre les mêmes rires et surtout de me voir riant des mêmes rires, pour faire semblant, pour faire comme eux, parce que j’avais peur qu’ils se rendent compte que tout ça ne m’intéressait pas. Que je laissais faire et que je ne disais rien parce que j’avais peur. Leurs choix c’étaient mes choix, parce que j’avais peur des miens, si j’en avais eus, comment ils m’auraient regardé, comment ils menaçaient et moi j’avais si peu de violence, de force […].