Alors descend en toi, au beau milieu de cet océan de furies, une sorte de paix intérieure, ton âme déchiquetée se laisse doucement flotter, portée par cette certitude triomphale que bientôt toute cette agitation grotesque aura pris fin, que d'une manière ou une autre tu t'en iras rejoindre la grande nuit scintillante de l'éternité, que tu redeviendras enfin ce petit enfant retrouvant consolation et réconfort dans le ventre de la terre, là où tu pourras célébrer la joie infinie de n'être plus rien, juste un vague ramassis d'os servant à redonner à la terre une vigueur nouvelle.