[...] il ne faut adorer la vérité que dans l’ordre de la charité. La vérité, par elle-même – la vérité même – n’est pas un absolu.
Le refus pascalien de magnifier la vérité en tant que telle, d’en faire une finalité intrinsèque, est à mettre en rapport avec l’art de conférer montaignien. « Autant peut faire le sot celui qui dit vrai, que celui qui dit faux », déclare l’auteur des Essais, recueillant l’approbation enthousiaste de Pascal.