En effet, la flotte de surface allemande voit ses effectifs réduits à seulement 15 000 marins, dont 1 500 officiers. Elle ne peut conserver que 6 bâtiments de guerre, totalement obsolètes, déplaçant 13 000 tonnes chacun, 12 destroyers et 12 torpilleurs, auxquels s'ajoutent quelques dragueurs de mines. Derrière ces chiffres se cache une réalité encore plus désastreuse car les personnels ne sont pas assez nombreux pour armer tous ces bâtiments qui permettent tout juste de sécuriser les eaux territoriales.
Les Allemands n'emploient pas vraiment le terme de Blitzkrieg mais celui de Vernichtungsschlacht qui définit une tactique visant à encercler les forces ennemies avant de les détruire.
Aussi contraignant soit-il, le traité se révèle, par certains côtés, être un avantage pour l'Allemagne car ses ingénieurs partent de feuilles blanches et peuvent développer de nouveaux concepts sans être encombrés de matériels périmés et d'idées préconçues.
Dans un même temps, suite à un oubli du traité de Versailles sur les fusées, les ingénieurs allemands, dont Wernber von Braun et Hellmuth Walter, peuvent s'y intéresser "en toute légalité". Les deux domaines finissent alors par se rencontrer.
Les Japonais viennent, en quelques jours, de détruire la quasi-totalité du potentiel américain et anglais présent en Extrême-Orient. Plus rien n'empêche, Tokyo de poursuivre son expansion, et, en deux mois, l'Empire du Soleil levant s'emparera de Singapour.
Il est vrai que l'incontestable supériorité navale de la Royal Navy vient de paralyser l'action des gros bâtiment allemands restant, car Hitler ne veut plus donner de prise à la propagande anglaise, qui s'en donne à coeur joie après ce succès retentissant.
Cependant, de 1939 à 1942, Hitler a ordonné que le financement des projets expérimentaux (avions à réactions, fusées ou missiles) soit réduit au profit de ceux plus conventionnels pouvant donner des résultats concrets rapidement.
Au plus fort de la bataille, la 62 Armée alignera quelque 400 snipers qui revendiqueront 6 000 victimes !