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Citations de Le Minot Tiers (14)


La vie est un manuscrit inachevé dont on ne sait qui est l'auteur et à qui le texte est destiné.
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Dans la cale de la goélette est enfermé un chat qui a pour mission de tuer tous les rongeurs qui pourraient mettre à mal les provisions embarquées. Ce chat, qui n'a jamais vu la lumière du jour, est complètement fou. Figurez-vous que c'est l'aïeul du chat du voisin. Tout s'explique.
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D’ailleurs, quelle est l’intrigue ? Faut-il une intrigue ? L’élucidation de la mort de ce pauvre homme ? A quoi bon. Depuis Proust les romans n’ont plus besoin d’être construits autour d’une intrigue. Il suffit de raconter sa vie et tout le monde est content. Surtout si on critique bien les autres. La critique, ça c’est important.
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Depuis quand écrit-on pour être lu ? On écrit pour être édité, pour se faire connaître, pour raconter des histoires, parce que l’on en a besoin. Être lu ce n’est pas le plus important. Ecrire est le pire acte d’égoïsme : on écrit pour soi !

Ah bon ?

Mais il ne faut jamais écrire pour plaire à un potentiel lecteur ! Il faut écrire quand cela devient viscéral, impérieux. Si des gens ont envie de lire, tant mieux. Ce sera la cerise sur le gâteau. Les pires écrivains sont ceux qui écrivent pour plaire, pour être lus, pour exister auprès d’un lectorat qui leur donnera le sentiment qu’ils sont aimés… Inutile de vous citer des noms, vous les aurez reconnus.
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Parait que c’est la race de chien la plus intelligente. Le sien a une pensée complexe. C’est un peu le Président des toutous.
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Soudain, un grondement sourd et informe fait trembler mon lit. La terre se dérobe sous moi. Plus rien n’est stable. Les tremblements durent l’éternité de quelques secondes terrifiantes. Derrière les rideaux se profilent des nuages colorés dont les teintes varient de l’or au rouge le plus intense. Pourtant il fait nuit. Ici, à cette époque de l’année, la nuit prend ses quartiers d’hiver. Le soleil ne brille que quelques heures. Quand il n’est pas voilé par un ciel bas et accusateur. Ici, la chaleur ne vient pas de l’astre solaire. Elle vient du centre de la terre. Un magma qui flirte avec la croûte terrestre. Jules Verne en a fait le point de départ d’un de ses romans les plus célèbres.
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Dépité sur son piteux piton rocheux, le château attend avec impatience que je vienne briser son silence. Mais j’ai peur du vide, qu’il soit typographique ou topographique. Regarder le sol depuis une hauteur m’est impossible, sauf quand je rêve que je tiens dans une main le chat et que je le laisse tomber. Là, la peur disparaît au profit d’une satisfaction de courte durée, celle du rêve qui prend fin et de la prise de conscience que le chat est toujours là.
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La maison où je vis est un manuscrit borné de limites multiples. Les hommes n’ont eu de cesse de découper l’espace en îlots habitables, aux fonctions déterminées. L’homme ne peut appréhender l’espace qu’à partir du moment où il le domestique, en nommant les lieux, en apposant entre eux des barrières qui ne sont franchissables qu’en recourant à des portes et, surtout, à des clefs qui autorisent ou non le passage. Des clefs, évidemment, forgées uniquement par ces mêmes hommes.
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Lire un roman, c’est lire une possibilité qui s’est réalisée dans la fiction. Un écrivain est un meurtrier qui n’a gardé qu’une idée. Toutes les autres sont mortes et enterrées dans les méandres labyrinthiques d’une pensée vagabonde. Peut-être renaîtront-elles un jour de leurs cendres. Derrière chaque roman il y a une infinité de destins qui n’ont jamais pris forme. Un roman n’est qu’une écume qui a réussi à s’échouer, d’abord sous le regard d’un éditeur, puis celui du lecteur, lequel donnera enfin vie ou mort à ce récit qui cherche une voie navigable dans le désordre tumultueux d’une production régie par des codes qui n’ont souvent rien à voir avec la littérature.
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Ceux qui découvriront ce manuscrit, le toucheront, le liront, seront frappés comme moi du même mal. Peut-être êtes-vous déjà atteint sans le savoir. Alors il est trop tard. Aucun remède n’existe et n’existera. Inutile de fuir, le mal est en vous. Il vous gangrènera de l’intérieur si vous essayez de résister. Écrivez et vous survivrez. Abandonnez et vous trépasserez. Maudit sera celui qui prétendra en réchapper.
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L’humanité n’a eu de cesse, durant sa courte existence, que de mettre en place les conditions de sa propre destruction, essayant au passage d’entrer en contact avec une autre civilisation plus avancée et susceptible de l’aider à réparer ses conneries.
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À malin, malin et demi et demi-malin, me voilà à descendre définitivement au sous-sol pour changer enfin ce néon dont la souffrance n’a que trop duré. Le récit de Vanessa prend vie, une forme inattendue une fois de plus. Mon cerveau est une immense bibliothèque où les mots ont des couleurs, où les couleurs ont des saveurs et où les saveurs produisent des sons qui me touchent. Tel est pour le moment le résumé que je peux vous faire de ce roman déjà écrit par Vanessa. (p. 17).
https://lalignederre.blogspot.com/2022/02/le-son-dore-des-cloches-vol.html
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Il existe dans le sud-ouest de la France, au pied des Pyrénées, un archipel que les plus grands géographes ne sont toujours pas en mesure de localiser, et encore moins d’en proposer une cartographie précise. Toutes celles et tous ceux qui ont étudié la géographie et les littératures de l’imaginaire à l’université en ont entendu parler un jour ou l’autre. Je fais référence évidemment au célèbre Archipel aux quatre parfums. Une contrée où l’éveil des sens n’a rien de commun avec notre univers habituel. Une géographie parallèle. L’espace dans l’espace. La carte qui n’est pas le territoire. (p. 16).
https://lalignederre.blogspot.com/2022/02/larchipel-aux-quatre-parfums-vol.html
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Ce nouveau roman, inaugurant une seconde trilogie à la tonalité ici plus « proustienne », n’en constitue pas moins le maillon supplémentaire d’un cycle inauguré avec Des miroirs et des alouettes. Le lecteur curieux est d’abord invité à ne pas s’interroger trop longtemps sur « l’intrigue » de ce volume. Elle ne prendra véritablement forme que lors du dénouement. Il lui est ensuite conseillé de lire les prochains chapitres en comprenant qu’ils constituent chacun un élément du puzzle final. Il lui faudra enfin se demander pourquoi la narration qui suit articule autant de passages faussement « didactiques » avec des histoires a priori secondaires. Qu’il se méfie en effet et surtout des apparences, d’où qu’elles viennent, quelles qu’elles soient. Ces précautions en tête, le lecteur pourra alors se laisser porter par une aventure où l’absurde et l’étrange s’incarnent en des animaux facétieux. Peut-être les seuls héros de cette histoire. Comme la toile, fût-elle réelle et imaginaire… (p. 15-16).
https://lalignederre.blogspot.com/2022/02/ces-cimes-bleues-de-la-mer-vol.html
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