Ce nouveau roman, inaugurant une seconde trilogie à la tonalité ici plus « proustienne », n’en constitue pas moins le maillon supplémentaire d’un cycle inauguré avec Des miroirs et des alouettes. Le lecteur curieux est d’abord invité à ne pas s’interroger trop longtemps sur « l’intrigue » de ce volume. Elle ne prendra véritablement forme que lors du dénouement. Il lui est ensuite conseillé de lire les prochains chapitres en comprenant qu’ils constituent chacun un élément du puzzle final. Il lui faudra enfin se demander pourquoi la narration qui suit articule autant de passages faussement « didactiques » avec des histoires a priori secondaires. Qu’il se méfie en effet et surtout des apparences, d’où qu’elles viennent, quelles qu’elles soient. Ces précautions en tête, le lecteur pourra alors se laisser porter par une aventure où l’absurde et l’étrange s’incarnent en des animaux facétieux. Peut-être les seuls héros de cette histoire. Comme la toile, fût-elle réelle et imaginaire… (p. 15-16).
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