Biographie :
née en 1983
études de philosophie et d'histoire de l'art, à la Sorbonne
critique d'art, professeur d'histoire de l'art, commissaire d'exposition (indépendante)
A collaboré à Artpress, l'Oeil, le Journal des Arts
A été rapporteur de la commission d'aide à la création de la DRAC Ile de France
assistante pour l'exposition "Erre, variations labyrinthiques" au Centre Pompidou
programmatrice d'événements culturels
née en 1983
études de philosophie et d'histoire de l'art, à la Sorbonne
critique d'art, professeur d'histoire de l'art, commissaire d'exposition (indépendante)
A collaboré à Artpress, l'Oeil, le Journal des Arts
A été rapporteur de la commission d'aide à la création de la DRAC Ile de France
assistante pour l'exposition "Erre, variations labyrinthiques" au Centre Pompidou
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L'espoir des spectres: ils ont oublié jusqu'à leur propre nom, jusqu'à leur propre origine... des spectres, des figures de l'oubli, des particules de temps.
Léa Bismuth
Léa Bismuth
Dans l’un de tes tableaux, il y a des forces vertes, des traînées d’éternité, des lavis de vie, des coulées qui respirent et qui me racontent un autre monde, lointain et ignorant du nôtre. Un monde qui aurait ses propres règles, sa verticalité, sa frontalité, ses rêves d’immortalité.
L'espoir des spectres: ils ont oublié jusqu'à leur propre nom, jusqu'à leur propre origine... des spectres, des figures de l'oubli, des particules de temps.
Léa Bismuth
Léa Bismuth
Deux trous noirs bien en face. Jamais de trois quarts, jamais de regard perdu au loin. Yeux cernés de noirs ou entièrement laissés à leur obscurité, yeux ronds ou sur le point de devenir des fentes, regardant au fond des mers ou pris d’une montée de larmes.
L'espoir des spectres: ils ont oublié jusqu'à leur propre nom, jusqu'à leur propre origine... des spectres, des figures de l'oubli, des particules de temps.
Léa Bismuth
Léa Bismuth
Il y a, dans certains greniers, des photographies dormant dans des malles empoussiérées.
Il y a, dans certaines malles, des images dignes de folie.
Il y a, dans nos vies les plus secrètes, de morbides rêveries.
Il y a, dans certaines malles, des images dignes de folie.
Il y a, dans nos vies les plus secrètes, de morbides rêveries.
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Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Indice : Esmeralda
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