Murmures, plaintes, cris d’oiseaux nocturnes, quelques syllabes effrangées, parfois, figurant les bois flottés de cette tourmente, portés sur un cours à la fois lent et tumultueux, inlassablement nourri et forci par la pluie, encore, et celle que donnent les hommes, quand ils se font pareils à la mer. Le sel. La craie. La marque. L’écume sèche et blanche que les yeux concèdent, parfois, feignant d’ignorer la brûlure, ou la tenant réellement pour rien, tant que l’emprise dure, puisque le sel n’est rien en comparaison de ces noyades intérieures qui déchirent les vivants jusqu’à en faire des morts.