Si nous voulons conserver ce qui compte le plus pour nous - les liens, la présence physique aux autres, pouvoir vivre au-dehors, faire l'expérience de la nature - il n'y a pas d'autres voies que celles de redevenir collectivement responsables et d'imposer ce qui doit l'être, à commencer par l'arrêt de ces modes de vie destructeurs, et par l'interdiction principielle de toute accumulation privative. Il n'y a pas d'alternative, sinon que de se recentrer sur toutes ces choses élémentaires que l'on nous a fait progressivement puis intégralement déléguer au marché depuis deux siècles (l'alimentation le soin, le transport, la prise de décision politique ou la protection de la nature).