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Citation de Colchik


Je piétine un peu le paillasson, le temps de trouver une contenance. J'ai le doigt sur la sonnette quand la porte s'ouvre bruyamment sur mon collègue encadré par deux gamines blondes comme les blés. Mais leur apparence présente quelques différences avec celle des petites filles modèles : l'une s'est visiblement taillé les cheveux à la Fifi Brindacier et l'autre a raté sa permanente chez le coiffeur.
- Oh là ! les filles, du calme. Laissez-moi ouvrir la porte à Élisabeth !
Elles s'arc-boutent pour le tirer en arrière, tout cela au milieu de rires et de cris. Diable ! il y a de l'animation au foyer. Josselin finit par perdre patience, en attrape une sous le bras et maintient l'autre coincée contre sa cuisse.
- Tu peux entrer, Élisabeth, souffle-t-il, j'ai maîtrisé mes deux fléaux, la peste et le choléra.
Après quelques hésitations, je me décide à passer le seuil.
La Peste se met à hurler, seul son derrière recouvert d'un pyjama rose apparaît sous le bras puissant de son père. Le Choléra se pend aux basques de son géniteur et je crains un instant qu'il n'y laisse un bon morceau de sa chemise. Elle porte la même tenue rose que sa sœur et se met à brailler de concert.
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