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EAN : 9782843467325
400 pages
Coop Breizh (17/06/2015)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Septembre, une rentrée scolaire presque comme les autres pour Élisabeth Hardy, jeune professeure d'histoire et géographie qui change une nouvelle fois d'établissement scolaire. Par le hasard des affectations, elle intègre le lycée Alfred Jarry de Rennes. Pour guider ses premiers pas dans les lieux, elle peut compter sur son collègue Josselin et sur Iselda, une employée au caractère bien trempé. Pourtant, son humeur s'assombrit de jour en jour car le couple qu'elle f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'héroïne de l'histoire a du tempérament à revendre quand il s'agit de tirer les choses au clair, que ce soit dans son couple ou sur son lieu de travail. Têtue, fonceuse, parfois inconsciente du danger, elle veut comprendre pourquoi son amie Iselda a mis fin à ses jours sur son lieu de travail, sans que rien n'annonce cette tragédie. le roman dévoile une à une toutes ses facettes, histoire de famille traversée par L Histoire, vulnérabilité des uns face aux comportements prédateurs des autres, malversations... Ni roman de moeurs, ni intrigue policière, ni comédie sociale, il traverse chacun de ces genres avec un ton souvent humoristique pour s'attacher aux pas d'une jeune femme d'aujourd'hui, sincère, entière et pleine de ressources.C'est amusant pour la galerie de personnages que nous dépeint l'auteur, c'est émouvant pour l'histoire d'un amour malmené, c'est prenant quand la mécanique du suspens nous happe. En toile de fond, la ville de Rennes.
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Je me suis laissé surprendre par ce livre qui n'est pas a priori mon genre de lecture. L'héroïne du roman a un sacré culot et, plutôt que de geindre, elle préfère foncer tête baissée dans les obstacles, quitte à se faire mal. Il y a des scènes hilarantes (au lycée où elle enseigne) et des moments touchants (le passé de Liu, son compagnon). Une bonne surprise des rayons de ma médiathèque préférée.
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C'est l'histoire d'une jeune fille nommée Isoline qui a 13 ans. Ses parents sont divorcés depuis 3 ans à cause de cette Carola qui attend un bébé. Elle doit aller chez son père mais il oublie de venir la chercher à la gare. Elle décide alors de partir avec le garçon qu'elle a rencontré dans le train. Ils vont vivre une histoire d'amour !

J'ai bien aimé cette histoire d'amour et je l'ai trouvée romantique.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je piétine un peu le paillasson, le temps de trouver une contenance. J'ai le doigt sur la sonnette quand la porte s'ouvre bruyamment sur mon collègue encadré par deux gamines blondes comme les blés. Mais leur apparence présente quelques différences avec celle des petites filles modèles : l'une s'est visiblement taillé les cheveux à la Fifi Brindacier et l'autre a raté sa permanente chez le coiffeur.
- Oh là ! les filles, du calme. Laissez-moi ouvrir la porte à Élisabeth !
Elles s'arc-boutent pour le tirer en arrière, tout cela au milieu de rires et de cris. Diable ! il y a de l'animation au foyer. Josselin finit par perdre patience, en attrape une sous le bras et maintient l'autre coincée contre sa cuisse.
- Tu peux entrer, Élisabeth, souffle-t-il, j'ai maîtrisé mes deux fléaux, la peste et le choléra.
Après quelques hésitations, je me décide à passer le seuil.
La Peste se met à hurler, seul son derrière recouvert d'un pyjama rose apparaît sous le bras puissant de son père. Le Choléra se pend aux basques de son géniteur et je crains un instant qu'il n'y laisse un bon morceau de sa chemise. Elle porte la même tenue rose que sa sœur et se met à brailler de concert.
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Aujourd’hui, j'emprunte l’accès réservé aux professeurs. Un long corridor dessert les bureaux vitrés de l'intendance. À mi-parcours, là où un petit passage rejoint la cour d'honneur, un large escalier de pierre dessert les étages. Quelques mètres plus loin, sur la gauche, se dresse le Saint des Saints, la salle des professeurs. Entrée interdite au vulgum pecus.
Ici, ce n’est pas l’ambiance vestiaires de chez Citroën, avec casiers métalliques, tables de réfectoire et patères en alu qui règne. Ce n’est pas non plus la salle du conseil d’administration de la Banque Lazard. Sans exagérer, l’Éducation Nationale dépense plus en moquette murale cache-misère qu’en trompe-l’œil réalisé au chiffon ! Non, l'endroit est plutôt cosy, avec ses grandes tables de bois, ses fauteuils confortables copiant le mobilier suédois et quelques petits détails qui améliorent la vie sociale : plantes vertes, posters soigneusement encadrés (toujours fournis par les profs de langues qui semblent détenir des réserves inépuisables de vues des landes écossaises ou de la vallée du Rhin), lampadaires halogènes.
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Trois ans, elle était restée avec ce fumier de Jean-Louis. A trimer jusqu’à une heure du matin pour se lever à six, à faire l’ouverture quelque soit le jour, férié ou pas, à avaler les blagues de comptoir jusqu’à la nausée. Trois années à encaisser les « feignasse » et « profiteuse » et autres « marie-salope ». Elle ne savait pas dans quelle partie d’elle-même son amour-propre s’était réfugié, tout ça pour avoir le gîte et le couvert ! Si elle était la patronne, c’était sans fiche de paie et sans bénéfice ! Elle l’avait détesté jusqu’à la moelle, ce Jean-Louis. Mais elle était comme une chèvre attachée à son piquet : pas un sou en poche et pas de métier en main. Elle s’était juré une seule chose, qu’elle ne quitterait pas le café pour être serveuse dans un autre endroit, pour échanger sa corde contre une chaîne. Au bar des Templiers, mariée ou pas, elle était la patronne, même si son statut lui valait double ration de récriminations quand quelque chose n’allait pas.
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En me redressant légèrement, j’aperçois l’échine de Pimpin qui se découpe sur le fond plus clair de la vitre. Il n’a pas besoin de pointer la tête dans ma direction pour savoir que je suis éveillée. D’ailleurs, à l’instant, il m'adresse un petit bruit de gorge du rebord de la fenêtre où il s’est campé. Il observe le jardin en contrebas et ses oreilles pivotent au moindre bruit provenant de l’extérieur. Immobile, il promène son radar à la surface de la nuit, à l’affût d’un mouvement qui trahirait l’ennemi… ou la proie. Comme tous les chats, il est à la fois attentif et distant. Son signe de reconnaissance m'indique aussi qu'il n’abandonnera pas son poste pour quelques caresses car les odeurs qui montent de la pelouse par la fenêtre entrebâillée chatouillent délicieusement son museau. Il m’en avertit en me tournant résolument le dos. Le bout de sa queue se relève pour battre de quelques petits coups la boiserie, manifestation de son agacement. Il serait vain d’attendre de la compassion de sa part alors que toute son attention est requise par ce qui se passe là, sur son territoire.
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- Les premières dates, les plus anciennes, remontent à 1973. Des noms, français ou cambodgiens ou encore chinois, mais retranscrits en khmer, suivis de chiffres. Presque rien en 1974, peu en 1975. Puis, tout à coup, pour les années suivantes, des listes de noms, d'associations, parfois des adresses en région parisienne ou en province, avec en regard des chiffres de plus en plus élevés. Les dernières dates qui figuraient dans le carnet s'arrêtaient à octobre 1980. Tuoy m'expliquait tout cela à mots feutrés, et je devinais qu'il retardait le moment de me livrer l'élément qui donnerait un sens à cette comptabilité maniaque.
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