Leno Carvalho

Nous retrouvons l'excellent Corbeyran pour une BD résolument gothique avec des cavaliers des ténèbres semant mort et désolation sur leur passage. Ils ne sont qu'une toute petite poignée mais ils sont invincibles.



A noter qu'ils ressemblent un peu aux 4 nazguls du Seigneur des Anneaux dans leur conception avec ses fameuses capes noires. Ils sont également montés sur des chevaux.



J'ai beaucoup aimé l'introduction dont la narration met tout de suite dans une certaine ambiance médiéval fantasy. Dans ce chaos, une petite fille aveugle va s'en sortir grâce à la mansuétude de l'un de ces cavaliers. On ne sait pas encore quel est le but que ces chevaliers noirs poursuivent mais on ressent une haine farouche contre les hommes de ces contrées. Tout accord diplomatique ne paraît pas possible. Une seule issue : le combat et la mort dans une logique implacable.



Le graphisme est précis avec des arrière-plans de toute beauté. Le trait concourt à donner de la puissance à ce récit. On notera des couleurs assez sombres voir crépusculaire à l'image de la couverture. Les plans sont rapides et ingénieux produisant une dynamique de l'action vraiment prenante. On sent que c'est élaboré ce qui produit un plaisir de lecture.



Au final, c'est une série d'une grande originalité qui avance avec un scénario et un graphisme de haut niveau. Cependant, le public sera celui de ceux qui aime le dark fantasy sans l'humour. Vous voilà prévenu !

Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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On ne peut rester indifférent au style graphique du dessinateur mais l'histoire qui "plante le décor" pour la suite dans ce premier tome me laisse sur ma faim car les tenants et aboutissants m'apparaissent bien trop classiques, "tout ça pour ça" j'ai envie de dire...



Il faut peut-être attendre la suite pour voir...

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Même si je suis très déçu par cette série, j'ai choisi de poursuivre la lecture de Crusaders avec ce cinquième tome car il est le dernier album et aussi dans l'espoir d'une bonne (j'espère !) conclusion.

Malheureusement, la fin du récit est aussi plat que le reste de la série. Pour faire simple (et encore c'est plutôt Christophe Bec qui a fait simple) : les Largans ont décidé de parler à la race extraterrestre la plus inférieure (en l'occurrence les humains) pour dire qu'ils se retiraient de cette guerre. … bref, une conclusion extrêmement plate et incohérente. On dirait que Christophe Bec avait une autre série sur le feu et qu'il fallait terminer celle-ci au plus vite.

Voilà donc la fin de cette série qui aura été longue et soporifique et la vrai question pour moi est : comment ai-je réussi à lire cette série jusqu'à la fin sans abandonner ? Peut-être le dessin ? Il faut reconnaître que les graphismes et les dessins sont magnifiques. J'espérais peut-être qu'à chaque album, l'histoire commencerait ? Ou en fait l'impression que je ratais quelque chose au vue des bonnes critiques de la série ? Bref, pour moi, la magie n'a pas opéré, cette bande-dessinée de SF ne me laissera pas un souvenir impérissable, loin de là !

Les chevaliers ténèbres sont là. Vous pouvez trembler. Un bien joli premier tome . Le scénario est efficace et nous entraîne à ne pas lâcher cette bd avant la fin. Les dessins sont précis et nous promenons nos yeux avec plaisir sur les cases. Et les pages entières et double page sans case sont proprement magnifiques. Les couleurs nous subliment l ensemble dans une ambiance noire.

Vivement le deuxième tome !

C’est avec grande excitation que je me suis lancé dans la lecture de cette BD. Et je n’ai pas été déçu de ce premier volume qui est tout simplement excellent.



Nous allons suivre un seigneur local qui va tout faire pour défendre ses terres face à 4 chevaliers qui moissonnent des âmes afin de purifier le royaume (en tout cas c’est comme ça qu'ils ce perçoivent ). On notera le phrasé très efficace utilisé par Corbeyran dans ce récit, c’est un réel plaisir de lire les échanges entre chaque personnage et même les tirades du narrateur sont excellentes et renforcent l’immersion dans cet univers. Les 4 chevaliers transpirent de charisme à chaque apparition et le coté mystérieux de ces guerriers leurs apportent une prestance folle.



Au-delà de la qualité du scénario et de l’ambiance mise en place on notera les dessins magnifiques de Carvalho. Chaque pages est un plaisir pour les yeux, certaines double pages sont exceptionnelles, on voit que le duo de créateurs s’éclatent avec ce projet.



En définitive cette BD est un coup de maitre de la part de Corbeyran, elle mérite clairement plus de reconnaissance ! Pour ma part j’attend impatiemment la suite en espérant vous avoir convaincu de vous lancer dans cet univers.

La couverture et le titre font tout de suite penser aux cavaliers de l’apocalypse ; si vous vous attendez donc à trouver mort et désolation entre ces pages sachez que vous ne serez pas déçu!



Avec Corbeyran au scénario nous savons toutefois que cette histoire ne sera pas simplement une suite de massacres et de destructions menant à la fin des temps. Cette intrigue médiévale-fantastique se déploie lentement pour nous plonger dans une atmosphère sombre et angoissante. Si nous comprenons assez vite que ces chevaliers poursuivent un but bien précis, l’histoire reste malgré tout très mystérieuse et nous rend impatients de lire la suite.



Vous pourrez le constatez avec les superbes pleines pages qui nous sont offertes, Carvalho a pris plaisir à dessiner ces sublimes chevaliers et à faire ressortir l’horreur et la violence des évènements.



Qu’il s’agisse du récit ou des dessins nous avons hâte d’en découvrir plus!

Natalia et son équipe sont abasourdis ; la Terre et la Lune ont été effacés, victimes d'un choix politique des races dites supérieures - pour mémoire les Largans, les protagonistes de cette guerre sans pitié, sont au niveau 1 et les humains sont au niveau 5, à peine capable de parler. Effectivement les terriens sont considérés comme quantité négligeable mais c'est leur entêtement et leur intellect qui leur permettra d'attirer l'attention des Largans, les gros méchants de l'histoire, qui s'apprétent à détruire la colonne de fer et l'univers connu.

Une intrigue riche, bavarde il est vrai mais exigeante. De la bonne hard SF (enfin je crois) pessimiste mais avec un petit peu d'espoir (quand même).

« Dark Flow » offre une conclusion plutôt intelligente à la série Crusaders en s’éloignant des clichés du genre. Si l’exécution est imparfaite, l’auteur a fait pour sa série quelques choix intéressants, qu’on pourrait qualifier de « risqué » surtout pour de la BD, et qui pourrait malheureusement frustrer ou déstabiliser. J’ai aussi l’impression sur les deux derniers tomes que Christophe Bec était peut-être à l’étroit avec des tomes de 48/50 pages. Visuellement, c’est toujours aussi beau et soigné, d’autant que la série étant courte, elle garde le même dessinateur et le même coloriste tout du long. La série Crusaders est une chouette proposition de hard-SF.
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