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Citation de Danieljean


Nous venons de voir que la « contemplation du Néant » est, en soi, Non-Contemplation, Non-Connaissance, Non-Être. Il ne s'agit donc pas d'un acte de connaissance, d'une vision spirituelle et encore moins d'une méditation discursive, mais de l'état où l'on est « uni par le meilleur de soi-même à Celui qui échappe à toute connaissance » : c'est l'unité même de notre Soi pur et suprême avec le Principe suprême et surintelligible. Ce n'est pas l'union ou l'unité ontologique d'un sujet et d'un objet de con­naissance, mais l'Identité absolue du sujet et de l'objet de la « con­templation du Néant » ; ou, plus précisément, il n'y a ici ni sujet qui contemple, ni objet contemplé : il n'y a que le divin « Néant », dont la contemplation est elle-même « Néant », le « Néant » qui est l'Absolu. C'est l'Essence « suressentielle », suron­tologique et incognoscible de toute connaissance et contemplation ; c'est la Réalité infinie et inconditionnée, dans laquelle toute affir­mation et toute négation, tout ce qui est et tout ce qui n'est pas, se trouvent dépassés. Ici, l'homme n'est plus un être humain, ni quoi que ce soit d'intelligible : il est transformé en sa propre Essence surhumaine et surintelligible, en ce divin Sur-Etre qui repose en Lui-même, sans aucune extériorisation, émanation, révé­lation ou manifestation. Ici, c'est d'éternité en éternité, qu'« Il a pris la Ténèbre pour retraite
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