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Citation de enkidu_


Le fascisme, né de la banqueroute de la démocratie en présence des tâches assignées par l’impérialisme, est une « synthèse » des pires maux de cette époque. Des restes de démocratie ne se maintiennent que dans les aristocraties capitalistes les plus riches : pour chaque « démocrate » anglais, français, hollandais, belge, travaille un certain nombre d’esclaves coloniaux ; « soixante familles » gouvernent la démocratie aux États-Unis… Et les éléments du fascisme croissent rapidement dans toutes les démocraties. Le stalinisme est à son tour le produit de la pression de l’impérialisme sur un État ouvrier arriéré et isolé ; il complète ainsi, en quelque sorte symétriquement, le fascisme.

Tandis que les philistins idéalistes — et les anarchistes en premier lieu, naturellement — dénoncent sans se lasser l’« amoralité » marxiste, les trusts américains dépensent, d’après John LEWIS, plus de quatre-vingts millions de dollars par an à combattre la « démoralisation » révolutionnaire, c’est-à-dire en frais d’espionnage, de corruption d’ouvriers, d’impostures judiciaires et d’assassinats ! L’impératif catégorique suit parfois, vers son triomphe, des voies bien sinueuses !
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