En pratique, le règne de la loi par le suffrage universel aboutit, en effet, à mettre le pays sous le joug d’une minorité composée des moins scrupuleux, des moins corrompus, des plus corrupteurs, de ceux qui hésitent le moins à spéculer sur les appétits et les sentiments les plus bas, et à les exciter, bref, sous le joug des pires, qui pour se maintenir au pouvoir pratiquent, sous le nom de liberté, l’intolérance du bien.