AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Würzburg , le 4/10/1882
Mort(e) à : Munich , le 18/08/1962
Biographie :

Leonhard Frank, né le 4 septembre 1882 à Würzburg et mort le 18 août 1961 à Munich, est un écrivain expressionniste allemand. Il étudie la peinture et les arts graphiques à Munich, se faisant ensuite connaître du public avec son premier roman, La Bande de brigands (1914).

Opposé à la guerre, et lorsqu'un journaliste berlinois célèbre dans un café connu la nouvelle du naufrage du navire RMS Lusitania, torpillé par un sous-marin allemand, Frank se met en colère, et gifle la personne en question. Il doit alors partir en exil en Suisse, de 1915 à 1918, où il écrit une série de nouvelles pacifistes publiées sous le titre L'homme est bon.

Il retourne en Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale, lauréat du prix Kleist en 1918, mais après l'arrivée au pouvoir des Nazis en 1933, Frank doit s'exiler une seconde fois, les Nazis réalisant des autodafés de ses écrits. Il retourne en Suisse, déménage à Londres, Paris, et fuit en définitive aux États-Unis en 1940, après avoir réalisé plusieurs évasions de camps d'internement. Il revient à Munich en 1950, après la Seconde Guerre mondiale, et y décède en 1961.

Ses romans les plus connus sont Dans la dernière voiture (1925) et Karl et Anna, adaptant ce dernier au théâtre en 1929. En 1947, Metro-Goldwyn-Mayer produit un film, La Femme de l'autre, inspiré de cette histoire.
+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Leonhard Frank   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Joseph Kessel, dans "Gringoire", répond à certains critiques qui avaient reproché à Gaston Baty d'avoir accueilli, dans son théâtre de l'Avenue, la traduction d'une oeuvre germanique :
"Voilà dix ans que nous sommes en paix ; voilà longtemps déjà que des oeuvres françaises sont jouées sur toutes les scènes d'Allemagne.
Allons-nous être plus susceptibles à Paris qu'on ne l'est à Berlin et maintenir ici, dans le domaine de l'esprit, un état de guerre que l'on semble avoir oublié là-bas ?
Sans doute des uniformes allemands habillent les personnages de "Karl et Anna", mais ils ne représentent aucune idée qui nous puisse blesser.
Ils recouvrent une commune misère et la souffrance fraternelle de tous les combattants.
Et puisque, dans une question de cette sorte, il faut procéder par analogie, comment ne rappellerais-je point que le film tiré de 'l'équipage" a été donné en Allemagne, ce filme qui exalte nos aviateurs et leurs combats ?
Il serait humiliant que ceux à qui on a reproché tant de fois leur étroitesse de vues en montrassent soudain moins que nous".
Commenter  J’apprécie          130
Le premier acte se passe, en juillet 1917, dans un camp de prisonniers en Russie, à la frontière de l'Europe et de l'Asie.
Ce que voit le spectateur :
L'intérieur d'une baraque en bois, basse.
Au fond, une large porte de bois pend de guingois sur un gond, vers l'intérieur et vers la droite.
La pièce n'est pas profonde.
Contre le mur de droite, deux lits de camp étroits, garnis de vieilles couvertures de cheval. A gauche, deux lits de camp, l'un à côté de l'autre, le long du mur.
Au milieu, pend une lampe à pétrole avec un abat-jour de zinc.
Dans le coin gauche, au fond, appuyés ou suspendus, toutes sortes d'outils de travail : pelles, haches...
Par la porte ouverte, on voit le réseau de fils de fer barbelés qui s'éloigne obliquement de la porte.
A l'arrière-plan, hors de la pièce, dans la partie visible du camp de prisonniers, lequel s'étend au loin et s'y perd, la dernière lueur rouge d'un coucher de soleil d'été....
Commenter  J’apprécie          20
La sentinelle, - uniforme russe - baïonnette au canon, arrive, longeant extérieurement le réseau de barbelés, s'arrête, appuie son fusil contre le réseau, tire de la poche de son pantalon une courte pipe et sa blague à tabac, introduit la pipe dans sa bouche, veut faire couler du tabac de sa blague dans le creux de sa main, examine l'intérieur de la blague, la secoue : il n'en sort rien.
Karl et Richard, pelle sur l'épaule, apparaissent, arrivant du fond, en deçà du réseau, dans l'uniforme de campagne des soldats allemands, usé jusqu'à la corde.
Tous deux, bien qu'ils n'offrent pas une ressemblance absolue l'un avec l'autre, sont de même stature et de même taille.
Ils ont le teint basané des ouvriers métallurgistes.
Ils ont un air sauvage et portent la barbe.
Richard est plus lourd et un peu plus vieux. Dans les quarante ans.
Le dialogue entre Karl et Richard est extrêmement lent, avec des silences entre les phrases et les réponses, comme il en résulte du ton et de toute la situation du premier acte.
Manifestement, leurs pensées, leurs paroles évoluent sans cesse, depuis trois ans, autour du même sujet....
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Leonhard Frank (8)Voir plus

Quiz Voir plus

Neil Young

Tout d'abord, Neil Young est-il...

Américain ?
Canadien ?

11 questions
17 lecteurs ont répondu
Thèmes : Rock (musique) , rêves , musiqueCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}