Leopoldo Benacchio

Le ciel que nous pouvons observer à l’œil nu ne représente que la première pièce du puzzle qui est placé devant nous. De nouveaux phénomènes, nombreux, de types et de natures divers, sont sans cesse dévoilés par les instruments de plus en plus sensibles et perfectionnés que l’homme parvient à fabriquer. Avec nos « yeux artificiels » actuels, télescopes et radiotélescopes au sol, ou installés à bord de navettes spatiales, nous obtenons des photos d’une beauté bouleversante […]. Grâce à cette plus grande acuité qui nous permet de distinguer davantage de détails, nous observons ces phénomènes avec une précision qui facilite leur compréhension. Cependant, l’événement vraiment important qui a fait des vingt-cinq dernières années la période la plus révolutionnaire dans l’histoire de l’astrophysique, c’est la faculté d’aller observer l’Univers au-delà de l’atmosphère, sous toutes les longueurs d’onde et dans toutes ses « couleurs ». Après des milliers d’années d’étude du ciel, grâce à de véritables observatoires en orbite situés au-delà de l’atmosphère, nous avons finalement réussi à obtenir une image du ciel dans toutes les ondes du spectre électromagnétique, qui sont heureusement pour nous absorbées par l’atmosphère terrestre. Chacune de ces photos, chacune de ces nouvelles « couleurs » nous montre un aspect différent et nouveau du ciel. De nouvelles pièces du puzzle qu’il faut replacer.

Les nébuleuses planétaires ont été classées pour la première fois par John Herschel en 1785. Malgré leur nom, elles n’ont rien à voir avec les planètes ni avec les systèmes planétaires. On les appelle ainsi parce que avec les instruments de l’époque, elles ressemblaient légèrement à des planètes.