- Sa blessure ne peut pas être guérie, dit-il doucement.
Nihal le gifla.
- Laïo est mon écuyer, il m'a sauvé la vie ! Il est mon ami ! Je ne peux pas tolérer qu'il meure !
Sennar ne broncha pas et regarda ailleurs.
- Tu dois agir ! reprit-elle, encore plus en colère. Tu n'as pas le droit de le laisser mourir ! Tant qu'il respire, tu dois le soigner !
- Je le voudrais de tout mon coeur, mais plus je récite de formules, plus je sens que sa vie s'en va. C'est comme essayer d'arrêter un fleuve avec les mains.
Nihal se mit à pleurer.
- Non... je ne veux pas..., murmura-t-elle d'une voix qui ne semblait plus la sienne.