Ces enfants comme ces adolescents, nous ont dit, à travers d'innocentes et joyeuses images pour les uns (« Le renard roux », « pauvre Bernard, pauvre clochard »), d'âpres comparaisons pour les autres (« l'eau noire de la barbarie », « le vent de feu », « les racistes crocodiles »), leur intense aspiration à grandir dans une société réconciliée où la justice, le respect de l'autre, la fraternité ne seraient pas seulement des thèmes de rêveries poétiques. Encourageons-les à ne jamais renoncer à ses « rêveries poétiques ».
(Claire Etcherelli, Préface)