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Citation de LaChroniquedesPassions


— Mes parents m’appelaient...
Louka se pencha à son oreille et murmura d’un souffle chaud :
— Comment t’appelaient-ils, chaton ?
— Ils me disaient...
— Oui ?
— Saloperie.
Derrière elle, les bruits cessèrent. Louka se recula et la regarda, les yeux étrécis par ce qu’elle pensait être de la colère. Un grognement s’échappa de sa gorge, la figeant sur place. Le regard de Louka s’assombrit et, aussitôt, elle serra ses bras contre sa poitrine et s’agenouilla devant lui, la tête baissée. Ses ongles pénétraient la chair tendre de son ventre, tant elle était crispée ; mais aucun coup ne lui brisa le dos. Rien.
— Qu’est-ce que tu fais ?
Elle leva les yeux vers lui, troublée par ce qui était en train de se dérouler.
— Tu es en colère.
— Et alors ?
— Tu vas me punir. Alors j’attends.
— Pourquoi je te punirais ? Et pourquoi est-ce que tu t’agenouilles ?
Il se baissa près d’elle et toucha son visage. Un contact léger, mais qu’elleressentit avec une force incroyable. La chaleur du contact de Louka s’attarda sur sa peau un long moment, faisant naître un picotement agréable dans tout son corps.
— Parce que c’est toujours comme ça que ça se passe... Je suis punie, je dois m’agenouiller, puis tu me frappes. Tu vas me frapper ? Je sais que je l’ai mérité.
— Ça ne se passe pas comme ça, dans mon monde, chaton. Alors, relève-toi, s’il te plaît.


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
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