Lilian Alemagna

Les dernières élections municipales ont vu la mairie de Frejus conquise par le Fn .

Elsa Di Meo est une élue socialiste de cette commune , et livre ici son ressenti .

Tout d'abord il convient de noter que l'on est pas ici dans une apologie , ni dans un dénigrement systématique.

Mme Di Meo livre un texte qui se situe bien plus haut que les réflexes partisans .

Sa réflexion c'est celle d'une habitante engagée pour sa commune et qui voit celle ci partir dans les bras des sirènes de l'extrême droite .

Ce texte a une grande importance, il fait office de telmognage , mais aussi de questionnement sur les évolutions de la société .

L'on découvre dans ces pages les effets du basculement dans l'escarcelle du fn de Frejus .

L'on est spectateur du démembrement du social dans cette ville , de l'acharnement de la nouvelle équipe municipale contre ce qui ne rentre pas dans la vision du Fn .

Comme on peut le constater avec les événements ignobles de Béziers , le Fn au pouvoir c'est l'avènement d'une politique de la ville très ambigüe , qui frôle les limites de l'acceptable .

Pour ceux qui sont tentés par le vote fn , cet opus est une démonstration d'une force rare des dangers que le populisme fait courir a la société .

Un livre témoignage de haut niveau , à découvrir absolument .

Dans ce livre, les bases élémentaires de l'enquête journalistique ne sont pas respectées.



Qu' Alemagna et Alliès soient des militants, et donc que ce livre soit un livre de militants politiques, c'est normal, mais n'est-on pas en droit d'attendre un minimum de sources, quand un journaliste-militant affirme quelque chose ? Or il y en a très peu dans cette ''biographie''. Faut-il les croire sur parole ?

Le livre comporte des abréviations partout (fac, philo, prof, etc.), c'est insupportable. Est-ce une prise de note, ou bien un livre ? Le style des auteurs de ce livre est extrêmement vulgaire... en fait il est tout simplement journalistique. Le vocabulaire est systématiquement guerrier et religieux. Un conseiller, un proche de Mélenchon ne peuvent être qu'un lieutenant ou un fidèle. C'est pitoyable. Ces deux auteurs sont très prétentieux et pensent que leurs interprétations psychanalytiques de comptoir sont profondes. Mieux vaut en rire.



Lilian Alemagna est l'un de ceux qui insultent le plus régulièrement et le plus violemment Mélenchon dans Libération depuis des années. Il est l'un de ceux qui l'accusent de "draguer" les ouvriers, de ne faire que du "spectacle", du "show", d'agir et parler "pour exister", etc. Tout son vocabulaire est hostile, militant, le contraire de ce qu'il prétend - à savoir éthique-neutre-objectif.

Actualité oblige, la politique revient en force dans nos journaux et on nous martèle en longueur de journée que le FN risque encore une fois de « passer ». Elsa Di Méo nous propose sa vision de l’ « intérieur ». Elle a été battue par le FN aux dernières élections municipales de 2014 à Fréjus. David Rachline. Elle ne fait pas partie de l’opposition officielle puisqu’elle s’est retirée au second tour pour éviter à tout prix que l’extrême droite ne prenne les rênes. Finalement, c’est bien le FN qui a accédé à la mairie.

J’attendais beaucoup de ce livre. Trop sûrement, puisque je n’ai pas vraiment été convaincue. Elsa Di Méo veut nous démontrer que le FN est dangereux pour la démocratie et que l’image qui en est donné par les médias, d’un parti comme un autre, ne l’est pas en réalité.



Plusieurs points abondent dans ce sens : les coupes dans les subventions des centres sociaux, la construction de la mosquée remise en cause, et des débats au conseil municipal sans opposition politique.



Elle n’hésite pas à dénoncer le manque de soutien de son propre parti : les socialistes. En effet, lors des résultats du premier tour, « Paris » lui a demandé de se retirer. Elle l’a fait. Seulement, elle s’est sentie seule car elle avait alerté les ténors de ce Fréjus risquait bien avant ces élections. Personne n’a pris en compte sa parole.



Ce qui me gêne le plus dans ce livre, c’est les petites anecdotes sans réelles explications, en restant très floue. J’en veux pour preuve l’histoire de la piscine. Elle explique que les enfants qui sont sous la responsabilité des travailleurs sociaux n’ont pas accès aux mêmes jeux que les autres. Elle parle même de ségrégation et d’apartheid. Cette anecdote se trouve dans le chapitre du « racisme quotidien » et bien d’autres sont racontés. Ces histoires là choquent bien sûr et étonnent seulement, mais pour ce qui concerne la piscine, j’ai du mal à croire que cela est possible en France et que personne ne réagisse.

Femme de gauche qui veut l’émergence, sur la scène politique nationale, d’une Gauche ambitieuse, fidèle à ses principes et ses idéaux, intéressée par le mouvement de la France Insoumise, amusée et impressionnée par le talent politique de Jean-Luc Mélenchon, j’ai voulu en savoir davantage sur son parcours politique. Cet essai, très intéressant, aide à le découvrir. On apprend ainsi sur les origines politiques du personnage, ses ambitions, son caractère déjà apparent. On apprend aussi, à travers lui, sur les différents mouvements qui luttent au sein du Parti Socialiste; un parti dont on perçoit aisément les travers, les difficultés et les dérives. Le sujet est, pour moi, à la fois frustrant et passionnant: frustrant parce que désolée de voir un parti dit de gauche dériver vers le centre de l’échiquier politique voire parfois vers sa droite; passionnant parce que j’aime à penser les complexités des mouvements de gauche qui doivent, dans une société dominée par la logique libérale, trouver un espace politique pour penser le futur autrement; gagner les esprits en proposant une alternative au néo-libéralisme et convaincre les citoyens à la mobilisation pour organiser une lutte efficace et permanente contre celles et ceux qui tirent les ficelles de ce monde. La tâche est ardue. Elle le serait moins si les pseudos-socialistes ne brillaient pas dans leurs hypocrisies et leur acharnement à liquider le socialisme historique pourtant nécessaire. En bref, je conseille ce livre pour toutes celles et ceux qui voudraient en savoir davantage sur le parcours politique de Jean-Luc Mélenchon et qui s’intéressent plus largement aux luttes internes à la Gauche.
Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..

Ce livre met en valeur son auteur principal, Lilian Alemagna. C'est une ode à sa profession et à lui-même. Il se sent investi d'une mission, dire la Vérité, contre les menteurs, qui seraient - dans son monde - ce qu'il appelle ''les politiques'', catégorie totalement aberrante. Pas de regard critique sur sa profession et sur son propre regard de journaliste. Lilian Alemagna n'a pas un regard de philosophe, ni d'historien, ni de journaliste soucieux des règles de son métier. Il a un regard antipolitique, un regard de Pierre Poujade.

Le style des auteurs - si l'on peut parler de style - fait honte, fait mal pour eux. Ils s'autorisent les abréviations comme dans une prise de notes. De plus, il est vulgaire.

Les sources manquent le plus souvent : il faut donc se contenter de croire les auteurs sur parole - difficile quand on sait qu'ils militent tous les deux depuis plusieurs années contre la gauche en particulier et contre l'action politique en général.

Des deux, Lilian Alemagna est le plus poujadiste, le plus populiste, le plus démagogue, le plus violent. Il maîtrise l'art de dégoûter de la politique au maximum le citoyen déjà dépolitisé .

Un livre répugnant dont la conclusion est particulièrement hostile à l'homme que les deux auteurs haïssent et dont ils feignent de faire la biographie "objective"..

Après avoir lu cette "biographie", je comprends mieux pourquoi Mélenchon dit que tous les articles de Alemagna sont "venimeux". Ce livre est rempli de venin, de ressentiment déguisés en "neutralité" et "objectivité". Il semblerait que Alemagna ait un compte à régler avec Mélenchon. Il a une vieille rancune. Un tel acharnement a une raison. Il y a un GROS problème de sources, très peu fournies par les journalistes Lilian Alemagna et Stéphane Alliès.

Même si un peu plus de chair aurait ajouté au bonheur du lecteur, la réussite de ce «Mélenchon» tient à la rigueur de ceux qui sont partis sur ses traces.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..

A travers un récit linéaire qui débute à Tanger en 1951, mais avant de s'accélérer très vite avec l'arrivée en Essonne du provincial Mélenchon à la fin des années 1970, c'est le parcours d'un tribun hors pair qui est retracé sans concession ni caricature.
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..

Les journalistes Lilian Alemagna et Stéphane Alliès livrent un portrait vivant et précis de Jean-Luc Mélenchon. A travers une enquête fouillée, des témoignages et quelques perles, leur ouvrage permet de découvrir ce républicain au laïcisme viscéral, souvent caricaturé mais peu connu.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..