Je passais là d’agréables samedis après-midi avec les magazines de science-fiction qui venaient de paraître et une ample provision de poires. Figurez-vous que des explorateurs français avaient planté des poiriers le long des rives du lac. Posséder un « poirier français » était une marque de distinction. Nous en avions un qui produisait encore des fruits savoureux. Avant de partir pour mon refuge secret, je grimpais dans l’arbre et bourrais ma chemise de poires. Puis je me glissais dans la forêt.