Ce recueil de petites anecdotes historiques concerne comme son titre l'indique, le comté de Moose que les lecteurs de LJ Braun connaissent bien. En effet, c'est là que vivent Qwill, richissime journaliste et accessoirement détective et ses fidèles assistants félins Koko et Yom Yom.
Pas de trace des chats dans ce livre, il s'agit seulement de petites histoires racontées par les habitants sur leur lieu de vie et leur passé. On retrouve l'humour parfois un peu mordant et ironique de l'auteure mais l'ensemble ne sera intéressant que pour les lecteurs familiers des personnages et de leur univers car il ne contient ni intrigue policière ni véritable révélation sur les personnages. Lecture distrayante pour ceux qui ont déja lu plusieurs romans de l'auteure.
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27 légendes et histoires de famille du comté de Moose, de Pickac et des environs collectées par Qwill au cours de ses années passées dans la région. La plupart avaient déjà été intégrées dans les romans précédents au fur et à mesure des pérégrinations du personnage, c'est donc une redite qui n'apporte rien à la série.
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Un petit plaisir pour se remémorer les romans. Il était souvent question pour le héros du "Chat qui..." de publier un recueil d'histoires locales. Voilà qui est fait ! Je me suis régalée avec cette brève lecture, mais je pense qu'il faut être fan de Qwill pour l'apprécier !
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Pour les amateurs de Lilian Jackson Brown un délice sans prétention qui renforce le goût de croire à ce fameux chat Koko détective.
Pour les autres je veux bien croire que la lecture est sympathique...
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— N’y a-t-il jamais eu d’investigation ?
— Il se peut que les gens n’aient même pas su ce que ce mot voulait dire, à l’époque. Les braves gens de Pickax avaient conclu que c’était une malédiction ! C’était une façon simple d’oublier toute l’histoire. Mais on ne peut s’empêcher de se poser des questions. Quelqu’un éprouvait-il de la rancune contre la famille ? Celle-ci était-elle trop prospère, suscitait-elle l’envie ou la jalousie ? Ou bien le fermier avait-il fait quelque chose de terrible qui appelait une quelconque vengeance ?
Sa femme aimait aussi visiter les boutiques d’antiquités. Elle n’achetait jamais rien et se contentait de regarder. Toutes les villes avaient leur boutique d’antiquités et toutes les fermes possédaient des granges remplies de vieilleries avec un écriteau indiquant : ANTIQUITÉS. Quand elle se promenait au milieu d’un fatras de vieux objets dans un état plus ou moins avancé de décrépitude, son mari se traînait derrière elle en se demandant pourquoi les gens achetaient de telles choses.
Il fallait certes soigner la fièvre, la variole et les maladies pulmonaires, mais aussi se précipiter sur les lieux des accidents. La vie des pionniers était remplie de risques. Les fréquents feux de forêt provoquaient de grandes souffrances. Les inondations de printemps, les serpents venimeux, les chevaux emballés, les coups de sabot des mules, les mésaventures de chasse, les naufrages, les accidents dans les mines s’ajoutaient à une liste déjà longue.
La Nouvelle Technologie avait produit une classe de jeunes gens performants, prêts à s’élever dans l’échelle sociale et désireux de mener une vie confortable. Les lourdes maisons en grosses pierres, construites pour les richissimes magnats des mines et les barons de l’industrie forestière, n’étaient pas pour eux. Ils voulaient des habitations plus romantiques !
Je passais là d’agréables samedis après-midi avec les magazines de science-fiction qui venaient de paraître et une ample provision de poires. Figurez-vous que des explorateurs français avaient planté des poiriers le long des rives du lac. Posséder un « poirier français » était une marque de distinction. Nous en avions un qui produisait encore des fruits savoureux. Avant de partir pour mon refuge secret, je grimpais dans l’arbre et bourrais ma chemise de poires. Puis je me glissais dans la forêt.