Il revint vers le bord et continuât son observation. Les mots de son ami à propos de Violette résonnaient dans sa tête, comme une chanson obscène :
« - …N’est-elle pas magnifique ma fleur ? Dis-moi, n’aimerai-tu pas faire l’amour avec elle ? Parce que je veux que tu saches que je n’ai rien contre, tu es mon ami, et si tu avais envie de la prendre, ça me ferait plaisir. J’adorerai partager ma Violette avec toi… »
Etait-ce réel ? Lui avait-il bien proposé son amante ? Eric était perdu dans ses pensées. C’est elle qui interrompit ses réflexions en riant :
« - et bien, qu’est-ce qui peut d’entrainer aussi loin de cette plage sublime ? Tu es perdu dans tes rêves … »
Je connaissais bien la maison de ses parents pour y être allé chercher Guillaume à de nombreuses reprises et une fois devant je sonnais.
Elle était là! Mon instinct ne m'avait pas trompé.
Elle rougissait la vilaine, timide mais en demande, je le sentais bien.
Son jean's moulant et son chemisier ouvert étaient des invitations explicites. Mes yeux nageaient dans le bonheur et je ne m'en privais pas.
Même lorsqu'elle ne s'attend pas à sentir le regard d'un homme se poser sur elle, une jeune femme est prête. Son corps se transforme pour ce regard en un instant.
Je glissai ma tête dans l'embrasure de la porte et fût si surpris du spectacle que j'en restai bouche-bée et le visage déconfit !
Devant moi, se rejouait de beaucoup plus près, l'une des scènes de la calanque visionnée dans l'après-midi de la veille.
J'étais aux premières loges. Violette, à genoux et nue, se régalait du sexe dressé d'Eric.