J'avais accepté tous mes souvenirs sombres. Mais je ne m'étais jamais aperçue que les beaux souvenirs étaient aussi à moi. J'avais un droit sur eux. Le droit de les appréhender dans leur entièreté, sans préjuger de ce qui s'était passé avant et après. J'avais un droit sur mon bonheur comme sur mon chagrin.