Aux quatre coins de la France, des voix s’élèvent. Des courageux s’enflamment pour la liberté, l’égalité. Mais pour les hommes de la terre, plus habitués à s’échiner qu’à se révolter, ce ne sont que des paroles dénuées de sens. Ils ne croient pas au changement.
— J’écris pour tout le monde.
— Pas pour le paysan qui se désole quand le mauvais temps gâche la récolte, ni pour la mère qui pleure en fouillant dans le sac de seigle, se demandant comment demain elle pourra nourrir ses gamins.
De beaux parleurs nous ont rebattu les oreilles avec les mots égalité, liberté, fraternité, mais à quoi assistons-nous aujourd’hui ? À des massacres inutiles et à des lois qui ne favorisent que les riches.
Cette révolte est comme un fruit qui a mûri trop vite, aujourd’hui, il commence à sentir mauvais.
Vous ne comprenez rien. Pour que le monde change, vous le devez aussi !
À force de tirer sur la corde, un jour ou l’autre, elle casse.
Dire les choses vaut mieux que de se taire !
L’encre n’a jamais aidé le blé à pousser...
Maintenant que tu es patronne, il te faudrait un homme pour veiller sur toi. Les ivrognes ne sont pas toujours faciles à maîtriser. Toi, si fluette, tu seras vite bousculée.
Ce n’était pas convenable, ni concevable. Le mieux pour la jolie veuve aurait été de se remarier. Les prétendants ne manquaient pas.