Si les disparus ont une tombe, une urne, un autel, un lieu où les proches peuvent se recueillir, ces possibilités disparues n’en ont pas. A défaut de pouvoir construire un terrain comme Phuc, j’écris. Que ce livre soit un endroit de repos possible pour ces rêves d’enfants interrompus, un endroit où ils peuvent se reposer, eux qui n’ont plus de lieu ni dans nos maisons ni dans nos dialogues, ce serait une belle chose. Que ce livre soit un endroit où nous pouvons penser à eux, et où ils peuvent sourire de nous, anges dans le ciel, ce serait bien.