Un meurtre est une expérience qu’on vit avec tout son corps. Votre pouls va s’emballer, votre peau rougir de chaleur, vos mains devenir moites de sueur. Avant de passer à l’acte, il n’est pas rare d’avoir des doutes, le trac qui précède le spectacle, si l’on veut. Mais une fois qu’on est lancé, qu’on traverse la rue, qu’on s’introduit dans le jardin, qu’on force cette fenêtre jamais parfaitement sécurisée…
Un grand calme vous envahira. Le zen du prédateur : l’air sera plus vif sur votre langue, l’odeur du shampooing de votre victime plus nette, quant à son premier cri, étouffé par votre main recouverte de latex…