Les humains considéraient les arbres comme des entités immobiles, en comparaison de leurs propres façons de se déplacer. Pourtant, enracinés comme ils l'étaient, ces mêmes arbres percevaient certainement le mouvement de rotation de la Terre. Il est possible qu'eux-mêmes se soient considérés comme les éléments d'une migration lente et continue, un peu comme des caribous installés dans un tortillard.
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