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Citation de LoraB


Progressivement, elle prit conscience de la chaleur bienfaisante qui l’enveloppait, de la pression des bras autour de son corps, de la fermeté du torse sur lequel elle s’appuyait. Puis vint la sensation de la barbe qui griffait sa tempe, du souffle calme dans ses cheveux et enfin de l’odeur de la peau de son compagnon d’infortune. Malgré la captivité et ce qu’il avait subi, Woody ne sentait pas mauvais. Il dégageait des effluves divers qu’elle avait du mal à isoler, mais qui se combinaient en une odeur chaude, enivrante, un peu âcre et boisée. Mélange improbable de sang, de transpiration, de musc, de girofle et de cèdre, mais qui n’était pas désagréable. Une fragrance qui la troublait profondément. C’était insensé ! Être avec ce type la fragilisait et la réconfortait en même temps. Avec lui, elle baissait sa garde et devenait beaucoup plus sensible à son environnement. Elle avait l’impression qu’elle réagissait avec plus d’intensité. Et elle devenait plus vulnérable alors que, paradoxalement, elle se sentait protégée dans ses bras.
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