Quelque part dans l'aine des provinces éblouies
le verdoiement du règne tactile.
Les yeux, les mains repris doucement dans
le bulbe obscur
dans la lourdeur fatale des fruits de la terre.
Lorsque enfin le jour
et les visages qui nous séparent des pierres
ont disparu.
Laissant le ciel à ses fenêtres,
entre nos lèvres et nos bras
transparaît sans nom l'éveil.
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