Rien de ce qui était sacré ou seulement important ne devait être confié à l’écrit ! Il leur paraissait inconvenant de livrer à des graphies inertes la parole vivante des poètes et des dieux. L’Histoire, la légende, la foi devaient être déposées dans les mémoires des hommes et transmises par le verbe. Or seuls les druides étaient chargés de l’éducation, donc les élèves avaient interdiction d’écrire ! « Où irions-nous, disaient-ils, si la jeunesse se mettait à sacrifier aux modes et aux techniques nouvelles ? Que deviendrions-nous si nos étudiants confiaient aux tablettes les poèmes et les connaissances ? Alors, les générations à venir en oublieraient de cultiver et de développer leur mémoire.