Lorris Mauclet

À présent, elle n’était plus qu’un corps sans vie dans un sac mortuaire des pompes funèbres. Son cadavre commençait déjà à se raidir et ses doigts étaient restés figés en position fléchie. Le jeu des néons bleutés se réfléchissant sur la surface immobile de l’eau de la piscine conférait au lieu de sa mort un aspect tragiquement magique.

C’était étonnant d’observer les conséquences que pouvait provoquer un grain de sable dans les rouages de la machine familiale. Cette sensation de stabilité générale entre nous avait volé en éclats et s’était brisée en un millier de morceaux comme un misérable miroir.