Le fou d’Elsa
Ne ferme pas les yeux Je suis
De ce côté de tes paupières
Je ne puis entrer dans la nuit
Où vont tes regards sans lumière
À quoi souris-tu devant moi
Quelle ombre en toi marche et te touche
Ah j’ai peur de ce que tu vois
Et d’ailleurs que tourne ta bouche
Notre temps passe Ouvre les yeux
Songe au bonheur que tu me voles
(p 81, édition Gallimard 1963)