En France, le prestige de la littérature est tel que tout homme d’affaires un peu médiatique, le dernier chirurgien à la mode et toutes les vedettes de la télé se doivent impérativement non seulement d’avoir lu de grands ou moins grands auteurs, mais d’avoir signé « leur livre ». Cela leur a coûté si cher en rémunération de nègre(s) qu’ils finissent par s’imaginer l’avoir vraiment écrit.