La parole et l’écriture sont les deux portes du langage. Et la vertu du langage, c’est d’obliger la pensée de l’individu à retrouver, en se proposant à autrui, une expérience commune dans laquelle elle puise et qu’elle modifie toujours. Il ne réussit à manifester le secret des consciences et à établir entre elles une vivante communication qu’à condition d’inscrire la pensée de l’individu dans un monde qui est celui de tous.