Nul n’a jamais contesté le droit ni sans doute la nécessité pour la pensée de poser l’être comme l’objet primitif de sa réflexion. Mais on conteste la possibilité d’en dériver le contenu de la représentation : car il n’est pas seulement la plus pauvre de toutes les notions ; il est essentiellement inerte. Dès lors, comment l’esprit pourrait-il dépasser la pure affirmation de l’être, en faire un principe d’où dérivent l’une après l’autre les différentes propriétés du réel ?