Mon père disait toujours : « Alors lui, il est BARAQUÉ ! », et aussi : « Ho ! Hercule ! »
Tout commence le jour où ma mère m’inscrit, l’année du CP, au cours de judo, année où j’apprends avec joie par notre voisine, la naissance de mon petit frère.
Je vois, j’assiste à la séance de gymnastique aux agrès. L’année d’après, ma mère, elle toujours, m’y inscrit, consentante.
À la base, génétiquement pas doué pour ce sport disait-on… Ce qui n’est pas faux… Enfin, il faudra beaucoup, beaucoup travailler, travailler encore et toujours…
J’achète quelques années plus tard un petit livre, Les secrets de la gymnastique, d’Arthur Magakian, directeur technique national de l’époque.
Je devais, là, prendre la plus grande claque de ma vie, face à la croix de fer parfaite d’Henri Boério (Montréal 1976).
Ma voie était trouvée, objectif : tenir la croix.