Nationalité : France
Né(e) à : Perpignan , le
21/04/1885
Mort(e) à : Schaerbeck , le
09/02/1962
Biographie :
Louis Auguste Georges Marie Thomas est un homme de lettres, écrivain, romancier, essayiste et polémiste.
Auteur prolifique et éclectique, il avait à peine vingt-et-un ans lorsqu’en 1906 pas moins de huit publications de sa main virent le jour.
Au début des années vingt il était déjà dépeint comme l’homme aux six mille articles, aux soixante livres et aux cent pseudonymes. En fin de carrière, le nombre de ses publications sous forme de livres dépasserait allègrement les cent trente volumes.
Que les activités littéraires, Louis Thomas s’engagea très tôt dans le journalisme. Il fonde la revue Psyché en 1906 et la revue Les Affaires économiques et financières en 1925 et fut l'un des contributeurs de la Revue critique des idées et des livres de Jean Rivain et Eugène Marsan.
Il publia également ses poèmes ou textes poétiques et s’essaya même à plusieurs reprises au roman et L’espoir en Dieu fut considéré par certains critiques de l’époque comme un chef-d’œuvre.
Vingt-sept de ses livres furent signés d’un nom de plume, le premier en 1910 le dernier en 1923, livres en majeure partie consacrés à la guerre.
En 1914, se fit déclarer apte au service et s’engagea comme volontaire. Sous les armes, la boulimie de l’écriture ne le quitta pas. De 1916 à 1920 il publia une quinzaine de livres consacrés à la guerre, à l’armée et au Maroc, la plupart sous les pseudonymes de Capitaine Z, de Henri Dugard ou de "Un lieutenant des chasseurs".
Lors de la deuxième guerre mondial, âgé de 54 ans, Thomas se fit rappeler sous les drapeaux et commanda un bataillon de tirailleurs algériens. La véritable guerre étant déclenchée avec l’invasion allemande, il fut fait prisonnier à Nancy. Il passa six mois de captivité à Münster et fut libéré en décembre, officiellement au titre d’ancien combattant de l’autre guerre.
Dès son retour, il se montra complètement gagné à l’Ordre Nouveau et au national-socialisme et se lança dans une collaboration effrénée avec les Allemands. Il fut condamné le 15 octobre 1949 par la cour de justice de la Seine à vingt ans de prison.
Il bénéficie d'une libération conditionnelle en 1951, et part s'installer en Belgique où il meurt en 1962.
+ Voir plusSource : http://www.andriesvandenabeele.net/AndriesVandenAbeele/AVDA429.htm
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