J’ai besoin d’être seule. Je ne veux plus qu’on me regarde avec de la peine ou de la pitié. Je pars en courant, aperçois au bout du couloir une porte qui ouvre sur un cagibi aménagé en placard pour entreposer le matériel médical et m’y engouffre. Je referme derrière moi, me laisse tomber par terre, entre les compresses et les médicaments, et éclate en sanglots en pensant à ce qui devait être le plus beau jour de ma vie.
Le premier jour du reste de notre vie…