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Nationalité : France
Né(e) à : Roche , le 15 janvier 1805
Mort(e) à : Paris , le 26 avril 1877
Biographie :

Fille du journaliste et homme politique Louis-François Bertin et de la pianiste Geneviève-Aimée-Victoire Boutard, elle souffre de la poliomyélite et grandit dans un milieu artistique et littéraire.

Elle se forme au chant et à la composition et reçoit la formation de Reicha, entre autres. Elle écrit des opéras, mais son oeuvre subit des attaques en raison des positions de son père et de sa collaboration avec Victor Hugo pour un livret de Notre-Dame de Paris, qui connaît la censure. Dans une critique, Le Siècle verra ainsi dans ses oeuvres des "consolations à ses infirmités physiques". Cependant, un compositeur comme Berlioz salue son oeuvre.
Elle écrit quelques recueils de poésie dont Les Glanes qui lui valent un prix de l'Académie française en 1842.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Bertin
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'herbe cueillie à la montagne,
Près de la violette en fleur,
Nous rappelle de sa compagne
Et le parfum et la couleur ;
Elle ramène à notre oreille
Les bruits errants sous les grands pins,
Et du troupeau qui se réveille
La clochette aux sons argentins.

Ainsi, toi que chacun admire,
O chère enfant ! dans ton œil bleu
Je retrouve encor le sourire
Qui répond au regard de Dieu !
Des lueurs d'or, ô mon idole !
Eclairent tes cheveux châtains,
Dernier reflet de l'auréole
Qui brille à la tête des saints !

A voir ton petit pied si frêle,
On sent que, lorsqu'il était las,
Là haut tu déployais une aile
Pour soutenir son faible pas ;
Qu'ignorant la ronce et la pierre,
Tes petits talons frais et doux
N'ont jamais heurté sur la terre
Les angles aigus des cailloux !

Mais, hélas ! ici tout s'efface !
Couché dans l'herbe, le lac pur
Garde d'abord à sa surface
Les vives couleurs de l'azur ;
Et dans le flot clair qui l'arrose,
Timide, l'églantier fleuri
Ose à peine mirer sa rose
Ou baigner un rameau flétri.
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La mer dormait immobile et muette :
Le goëlan et la blanche mouette
Dormaient aussi sur son sein affaissé,
Et chaque flot, par le calme effacé,
Nonchalamment laissait tomber la rose
Que pour adieu le soleil y dépose !
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Ah ! malgré moi, pourtant mon âme voyageuse
Au loin a déployé son aile aventureuse,
Et, prenant son essor vers de lointains séjours,
Va chercher un repos qui la fuira toujours.
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