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308 pages
A. René et Ce, Imprimeurs-éditeurs (01/01/1842)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Alors que Louise Bertin délaisse quelque peu la composition musicale, elle obtient la reconnaissance de l'Académie française pour son recueil Les Glanes, en 1842, alors qu'elle est proche des Romantiques (Hugo, Lamartine).
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Louise Bertin, proche des Romantiques, leur rend ici hommage, notamment à Victor Hugo et sa famille, saluant des moments de complicité qui rendent l'espérance, par ailleurs placée dans la foi. La joie est bien l'ultime "glane" de la poésie de Louise Bertin, qui alterne alexandrins et vers plus courts, dont l'hexasyllabe pour les poèmes plus légers. Mais le ton pathétique est également présent, avec les thèmes du regret, de la mélancolie, et l'idée récurrente que rien ne dure.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'herbe cueillie à la montagne,
Près de la violette en fleur,
Nous rappelle de sa compagne
Et le parfum et la couleur ;
Elle ramène à notre oreille
Les bruits errants sous les grands pins,
Et du troupeau qui se réveille
La clochette aux sons argentins.

Ainsi, toi que chacun admire,
O chère enfant ! dans ton œil bleu
Je retrouve encor le sourire
Qui répond au regard de Dieu !
Des lueurs d'or, ô mon idole !
Eclairent tes cheveux châtains,
Dernier reflet de l'auréole
Qui brille à la tête des saints !

A voir ton petit pied si frêle,
On sent que, lorsqu'il était las,
Là haut tu déployais une aile
Pour soutenir son faible pas ;
Qu'ignorant la ronce et la pierre,
Tes petits talons frais et doux
N'ont jamais heurté sur la terre
Les angles aigus des cailloux !

Mais, hélas ! ici tout s'efface !
Couché dans l'herbe, le lac pur
Garde d'abord à sa surface
Les vives couleurs de l'azur ;
Et dans le flot clair qui l'arrose,
Timide, l'églantier fleuri
Ose à peine mirer sa rose
Ou baigner un rameau flétri.
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La mer dormait immobile et muette :
Le goëlan et la blanche mouette
Dormaient aussi sur son sein affaissé,
Et chaque flot, par le calme effacé,
Nonchalamment laissait tomber la rose
Que pour adieu le soleil y dépose !
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Ah ! malgré moi, pourtant mon âme voyageuse
Au loin a déployé son aile aventureuse,
Et, prenant son essor vers de lointains séjours,
Va chercher un repos qui la fuira toujours.
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