Louise Bertin, proche des Romantiques, leur rend ici hommage, notamment à
Victor Hugo et sa famille, saluant des moments de complicité qui rendent l'espérance, par ailleurs placée dans la foi. La joie est bien l'ultime "glane" de la poésie de
Louise Bertin, qui alterne alexandrins et vers plus courts, dont l'hexasyllabe pour les
poèmes plus légers. Mais le ton pathétique est également présent, avec les thèmes du regret, de la mélancolie, et l'idée récurrente que rien ne dure.