LIED
extrait 4
Sous la porte close
S'échappaient, furtifs,
De leur lèvre rose
Les baisers trop vifs.
Leur étroite chambre
Est vide aujourd'hui ;
On touche à Novembre
L'été s'est enfui.
La brise est plus fraîche,
La brume revient.
Qui donc les empêche ?
Qui donc les retient ?
L'hôtelière en peine
Rêve tristement ;
Son cœur la ramène
Vers ce doux roman.
Ils n'ont fait connaître
D'eux que leur amour…
« Morte elle est peut-être ? »
Se dit-elle un jour.
Ah ! garde ton doute…
Les étés fuiront…
Jamais sur la route
Ils ne reviendront !