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Citations de Louise Turcot (35)


(...) il ne faut pas oublier d'où on vient. Mais ça ne nuit pas de savoir où on s'en va.
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La qualité du français recule inexorablement et cette situation me désole. Tout notre système d'enseignement du français d'ailleurs est à revoir depuis le primaire.
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Les vacances sont longues, toute seule avec ma mère. Quand on essaie de s'amuser un peu, de changer d'air, c'est raté parce que quelque soit l'endroit où l'on va, elle emporte dans ses bagages tout ce qui lui pèse sur le cœur. C'est lourd. Très lourd.
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" On raconte qu'elle a choisi de vivre dans la rue, qu'elle n'a pas de domicile fixe et qu'elle refuse de dormir dans les refuges, même au plus froid de l'hiver. Moi, je trouve que malgré tout, elle a l'air heureuse. Qui sait si elle ne l'est pas plus que ma mère? "
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J’ai toute la vie devant moi, j’ignore si elle sera facile ou semée d’embûches, mais je sais maintenant que j’aurai le courage de choisir mon chemin à moi.
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On a tous « notre trésor » qui nous est personnel, c’est ce qui fait notre originalité. Riche ou pauvre, chacun a son univers qui lui est propre et celui qui se donne la peine d’écrire son histoire mérite d’être lu.
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« Si tu as l’intention de devenir un écrivain, garde ton enfance bien au chaud dans ta poche, tu vas en avoir besoin. C’est ton trésor le plus précieux. »
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L’état de ma mère est loin de s’améliorer. Ses changements d’humeur imprévisibles me donnent de plus en plus le goût de fuir. Je l’aime, mais la vie à la maison est devenue insupportable. Elle a fait de moi son bouc émissaire. Quand elle a besoin de blâmer quelqu’un, je suis celle qu’elle choisit et je ne sais plus quelle attitude adopter pour avoir la paix. Si j’attends patiemment que ça passe en lisant dans ma chambre, elle m’accuse d’indifférence et si je tente de la consoler elle jure qu’elle n’a besoin de personne pour lui tenir la main.
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Ce que je désire par-dessus tout ne s’achète pas dans un magasin. Je voudrais avoir le cœur et l’esprit légers, je voudrais que le soleil inonde la maison, qu’il chasse la tristesse de chaque recoin et qu’il nous réchauffe l’intérieur de sa bonne chaleur. Ne plus être enfermée dans un cocon d’amertume et de larmes. Ne plus être une éternelle chrysalide. Devenir enfin papillon et m’envoler dans les airs, planer de bonheur vers de nouveaux lieux, de nouvelles aventures, me faire raconter toutes sortes d’histoires, des histoires d’amour, des histoires à faire peur. Vivre !
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Mon découragement augmente un peu plus chaque jour. Si ma mère ne peut pas être heureuse, moi non plus ! Elle continuera de souffrir et moi aussi. Nous sommes deux vases communicants où circule un commun désespoir. Tout cela devient trop dur à supporter. J’aimerais mieux mourir plutôt que de rester ici dans la prison qu’elle nous a inventée.
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Curieux ! Les pauvres nourrissent les plus pauvres… Et les riches eux, qu’est-ce qu’ils font ? Ils engraissent, dirait Camille. Ils gardent tout pour eux, égoïstement. Camille et moi, on voudrait vivre, plus tard, dans un monde d’entraide et de solidarité. Un monde où chacun aurait sa place au soleil.
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Depuis que j’ai l’âge de raison, elle me rebat les oreilles avec tous les malheurs qui m’attendent parce que je suis une fille. On dirait que pour elle, il n’y a pas de pire calamité. Elle soutient que des années de féminisme n’ont rien changé et qu’on est encore loin d’être les égales des hommes. Moi, je m’en fous ! À quoi ça sert d’être l’égale d’une bande d’abrutis qui passent leur temps à jouer à des jeux vidéo stupides et qui pensent que parce qu’ils sont des mâles, ça suffit à faire d’eux des êtres d’exception ! Non, merci ! Camille dit qu’en vieillissant les garçons deviennent plus intéressants. Eh bien, je vais les laisser grandir un peu. Comme on est souvent ensemble Camille et moi, ils nous traitent de gouines, mais on s’en fout. Ils sont jaloux parce que Camille est la plus belle fille de l’école et qu’ils n’ont aucun succès avec elle.
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Je ne suis ni belle ni laide, mais il y a une petite Laura en moi qui s’étonne d’être celle qui habite ce corps. Est-ce bien moi cette fille aux jambes maigrichonnes, qui n’a plus l’air d’une enfant, mais pas encore tout à fait d’une femme ? En tout cas, j’ai de beaux seins. Ils sont plus gros que ceux de Camille. Je les libère de cet affreux soutien-gorge que ma mère m’a forcée à acheter sous prétexte que sans soutien ils risquent de s’affaisser. Je n’ai pas de souci à me faire, mes seins sont bien fermes. Je les prends dans mes mains. Ils sont doux, deux oisillons endormis. Quand j’irai vivre en appartement, je ne porterai plus de soutien-gorge et tout le monde pourra les admirer sous mon chandail ou ma camisole.
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Toujours le drame à portée de la main. Ça doit être ça, vieillir. Avoir peur de son ombre. Frapper un mur et ne plus être en mesure de trouver la seule issue possible. Avoir dans les mains la clé et refuser de s’en servir sous prétexte qu’on ne voit plus très bien et que tout nous échappe. Se mentir effrontément… Et se retrouver seul. Tout seul !
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Tous les évènements récents composent les pièces d’un puzzle étrange qui finit par prendre forme. Je les replace à la lumière de tout ce que j’ai appris et je commence à saisir que les êtres humains ne sont pas d’une seule couleur et qu’ils possèdent tous plusieurs facettes à leur personnalité, parfois même contradictoires. Ma mère détestait mon père qui était pourtant l’homme de sa vie, mon père me paraissait froid et indifférent alors qu’il était patient, et quant à moi, j’avais voulu fuir ma mère, et je l’aimais profondément.
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Maman et moi, nous allons commencer une nouvelle vie. Elle ne sera sans doute pas exempte de nuages, les angoisses de maman ne vont pas toutes disparaître par magie, je le sais bien, mais j’ai confiance que nous saurons désormais garder le cap sur le bonheur. Je ne me suis jamais sentie aussi légère.
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Pour contredire les poètes qui ne leur accordent qu’une seule journée d’existence, les roses de mon père connaissent une vie plus longue que celles du dépanneur. Elles trônent sur la table du salon dans toute leur splendeur depuis presque une semaine. Ma mère les ignore tout simplement. À ses yeux, ces fleurs-là n’existent pas. Moi, j’attends qu’elles se flétrissent, qu’elles courbent l’échine, qu’elles perdent un à un leurs pétales. Elles sont comme moi, figées de stupeur. Finalement, je les jette à la poubelle, avec mes regrets qui ne servent à rien. J’ai laissé passer ma chance. Je me suis comportée comme une enfant. J’ai ignoré les conseils de ma mère qui m’avait prévenue que les hommes ne font que mépriser les femmes qui se répandent en larmes.
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Paris ! Qu’est-ce que ça représente pour moi, Paris ? La tour Eiffel bien sûr, la Seine, les images du dessin animé Ratatouille, Les Misérables de Victor Hugo, mon premier vrai spectacle que j’ai vu avec Camille, Le Paris de Jacques Prévert, un album que mon père a oublié chez nous quand il nous a quittés, la chanson de Brel Les prénoms de Paris que ma mère fait jouer sur son vieux lecteur de cassettes. Paris ! La Ville Lumière ! Celle que tout le monde rêve de visiter.
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Tout est si harmonieux ! Comme les gens doivent être heureux ici !
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J’ai essayé, à la bibliothèque, de lire un de ses romans, j’ai rien compris. Les mots qu’il emploie sont compliqués et il y en a trop. Quand on les lit, on se sent idiot. Quand il parle aussi. Il se croit obligé d’employer des mots qu’on ne connaît pas et si on lui répond en bafouillant, il prend un air hautain qui en dit long sur ce qu’il pense de nous. Ma mère dit que je tiens de lui et que la pomme ne tombe jamais loin du pommier. J’ai de très bonnes notes en français et j’adore fureter dans le dictionnaire. L’hérédité peut-être ?
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