Luc-Antoine Lenoir

S'il est un ouvrage qu'il faut lire sur la participation de la Marine française lors de la seconde guerre mondiale c'est celui-là !!!

Sans tomber dans l’énumération ennuyeuse des faits, l'auteur transforme son livre en un véritable livre que l'on lit comme un roman, celui des FNFL.

On suit tout, du début jusqu'à la fin de la guerre, on assiste à la formation, morceau par morceau de la marine de la France Libre.

Par Marine, on apprend ainsi qu'il y a bien entendu les navires, mais aussi les commandos ( le célèbre commando Kieffer), les fusiliers marins que l'on retrouve même à la tête de chars, comme un certain Mathias Montcorgé, alias Jean Gabin. Ils sont partout sur terre et sur et sur mer.

Bien sur, l'auteur ne passe pas sous silence les dissensions, les luttes d'influence, les problèmes internes et avec les Alliés.

Spécialisée dans l'histoire maritime de la seconde guerre, j'ai adoré ce livre, complet sans jamais être rébarbatif.

A lire !!!!

Un Grand Merci à Luc Antoine Lenoir pour ce superbe livre qui m’a tant appris sur les Forces Navales Françaises Libres. Sans la création de cette Marine Libre, il ne se serait rien passé, elle est à l’origine de la libération de la France, de la constitution de tout ce réseau de résistance créé en mer et dans l’intérieur des terres. En 1940, le Général de Gaulle et l'Amiral Muselier sont partis de rien mais ils avaient l’Espoir en eux et cet Espoir fut porté par tous ces engagés qui décidaient de se lancer dans la périlleuse aventure de le France Libre dont certains prenaient de très gros risques en quittant la marine française devenue celle de Vichy. Quelle tristesse ce fut pour moi de lire les dernières pages lorsque Luc-Antoine Lenoir nous explique le quotidien de ces Marins Libres qui reprenaient la vie civile sans véritable reconnaissance, dans l’anonymat. « Ceux qui restent commencent à être démobilisés, et rentrent sans réclamer d’attention particulière. Certains, sans l’exprimer publiquement, ressentent une certaine déception devant une société qui passe à une vitesse ahurissante à la prochaine page, et reprends toutes ses habitudes, ses travers, comme si rien n’avait été remis en cause. » On n’en parle pas assez, mais la France d’après-guerre a été très dure avec ses Héros. Ils ne devaient pas parler, il ne fallait pas perturber les gens qui voulaient être heureux.

Encore Merci Monsieur Lenoir, Merci d'avoir pensé à nos Marins Libres auxquels nous devons beaucoup!