Du moment que le sage a compris que les aléas de l'existence ne dépendait pas de lui, mais d'un ordre du monde par ailleurs harmonieux, dès lors qu'il s'est attaché à vouloir ce qu'il advient plutôt qu'à changer le cours de ce qui lui échappe, il sait non seulement combien il est vain de se plaindre, mais surtout, en quel sens plus subtile et plus profond il est lui-même divin, puisque partie intégrante de l'éternel cosmos avec lequel il aspire à la réconciliation parfaite.
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